Les organisateurs des Déferlantes Sud de France continuent leur porte-à-porte dans le département, afin de trouver une commune susceptible d’accueillir l’édition 2023 dudit festival. Un amateurisme qui ressemble de plus en plus à une comédie, à un soap-opera, qui pourrait prêter à sourire si l’enjeu ne concernait pas l’image de toute une région…

 

Aux dernières nouvelles, ou plutôt rumeurs, un rapprochement avec la commune du Barcarès serait susceptible d’aboutir, mais il passerait par un exil forcé en terres audoises, sur le territoire de la commune voisine de Leucate.

C’est le bruit qui court. Le Barcarès et Leucate ne sont séparées que par le pont de la Corrège. Ironie de la petite histoire, c’est à Leucate que le festival Les Méditerranéennes – auquel Les Déferlantes Sud de France ont succédé dans l’appellation – avait finalement atterri il y a de cela deux décennies en quittant… Céret. Cela ne s’invente pas !

Mais nous n’en sommes pas (encore) là.

Si du côté de la commune du Barcarès tout semble réglé comme du papier à musique – l’espace, le savoir-faire, la circulation et le stationnement, la sécurité, l’organisation, l’expérience, etc.-etc. -, pour recevoir Les Déferlantes Sud de France, en revanche là où ça coince c’est sur le calendrier : quatre jours à peine séparent la fin des Déferlantes (6-9 juillet) du début de l’EMF (Electrobeach Music Festival – week-end du 14 juillet) : à l’évidence le délai est trop court pour faire la mise en place. La programmation des artistes et des concerts étant fixée dans le marbre, et la billetterie lancée, il est désormais impossible de changer les dates à moins de six mois maintenant des deux événements.

D’où l’idée de se poser juste à côté, en terres audoises, à Leucate, à portée de main, de platines et de sono du kaiser barcarésien, plus précisément dans le secteur du Casino Circus de Leucate. Pas trop loin non plus, côté accès routiers, du complexe nocturne Le Marina.

Certes, à ce-jour, ce n’est là que l’ébauche d’un projet, ou plutôt d’une idée, mais celle-ci pourrait bien faire son chemin… On ne peut que le souhaiter dans l’état actuelle de la situation.

Diantre, mais dans quelle galère se sont mis les organisateurs des Déferlantes Sud de France !

La suite au prochain épisode. Promis, juré…

 

L.M.