Lorsqu’on regarde de près la carte de France des régions les plus touchées par la crise sanitaire issue du COVID-19 (coronavirus), et encore de plus près en zoomant sur les départements, on constate que des départements, comme celui des Alpes-Maritimes (Nice) ou celui des P-O (Perpignan*), semblent à ce jour  relativement épargnés. Constat établi à partir des chiffres officiels publiés quotidiennement par les Agences Régionales de Santé (ARS).

Et ce, alors même qu’il s’agit de départements frontaliers avec des territoires particulièrement infectés par le coronavirus.

Nice et sa métropole sont pourtant situées aux portes de l’Italie, pays le plus contaminé à ce jour en Europe.

Perpignan et son agglomération touchent l’Espagne, deuxième pays d’Europe le plus touché et le plus endeuillé par le COVID-19 et, surtout, voisines de la Catalogne, 2e territoire le plus contaminé de la Péninsule ibérique par le coronavirus.

Que faut-il en déduire ? Que faut-il y voir ? Qu’il n’y aurait aucun échange, aucun lien social et culturel entre ces territoires, par exemple entre Perpignan et Barcelone ?

 

L.M.

 

*Bien sûr, toute analyse objective sur le sujet devra pendre en compte, concernant la ville de Perpignan plus particulièrement, le lourd tribut payé en revanche par la communauté gitane (issue des quartiers Saint-Jacques et Saint-Matthieu) dans cette crise sanitaire, et en extraire les raisons.