(Communiqué)
–“Des dossiers traités, malgré les accusations
Dans un récent bulletin municipal du village, le maire de Claira* a annoncé qu’il m’avait retiré mes délégations, justifiant cette décision par des retards dans le traitement de dossiers et un manque d’implication de ma part. Je souhaite rétablir les faits. Tous les dossiers dont j’avais la charge étaient traités ou en cours de traitement au moment du conseil municipal où le vote a eu lieu.
Curieusement, ce Conseil a été le seul en six ans à ne pas être filmé, alors que c’est ce jour-là que j’ai démontré l’avancée de mes dossiers. On pourrait presque penser que c’était “pratique” pour ne pas montrer la réalité…
Une démocratie à la main… ou presque
Les votes ont été réalisés sur des bulletins papier, rédigés à la main. J’ai contesté cette méthode, mais le maire a refusé de revenir sur sa décision. Une fois le Conseil terminé, certains membres de la majorité se sont livrés à une étude de graphologie improvisée sur les bulletins, pour identifier ceux qui avaient voté blanc ou en ma faveur. Il faut reconnaître que l’idée de devenir détective en écriture manuscrite à la mairie a un certain charme… mais cela n’a rien à voir avec la démocratie municipale.
Écouter avant de sanctionner
Ce que le maire oublie de mentionner, c’est que tous les adjoints étaient pleinement informés de la situation. Lorsqu’il a envisagé de retirer les délégations d’une adjointe pour des problèmes de communication avec un service municipal, j’ai insisté pour entendre toutes les parties concernées avant de prendre une décision, afin de ne pas sanctionner injustement et de garantir une démarche équitable.
Une implication reconnue… mais critiquée
Je traitais mes dossiers avec diligence et sérieux. Par exemple, lorsque le maire a été atteint du COVID, j’étais en mairie pour assurer le suivi des dossiers urgents, ce qui m’a été reproché. Apparemment, travailler efficacement pour le village peut être perçu comme une faute…
Cinq heures pour me convaincre… et rien n’y a fait
Par la suite, j’ai été convoquée au domicile du maire avec son épouse pendant cinq heures, où l’on a tenté de me convaincre de penser comme eux. À l’issue de cette rencontre, j’ai clairement affirmé que je souhaitais me faire ma propre idée. Il m’a alors été dit que si je n’étais pas avec lui, j’étais contre lui, et que mon écharpe serait retirée.
Contester pour le village, pas pour un poste
Depuis mai 2021, je conteste certaines décisions de gestion, non pas pour conserver un poste ou une indemnité, mais parce que je veux que le village de Claira soit géré de manière transparente et respectueuse de tous.
Transparence ou manipulation ?
Tout comme il a caché la vérité en refusant de filmer le conseil municipal, le maire écrit aujourd’hui des mensonges dans le dernier magazine du village, m’empêchant de répondre. Transparence ou manipulation ? À vous de juger”.
Nathalie Denis
Conseillère municipale Claira
Tête de liste En Avant Claira
*NDLR. Marc Petit, maire de Claira (4 850 habitants environ), conseiller départemental