Alors que les médias, et en particulier la presse écrite locale et régionale, pronostiquaient la participation de 20 000 à 40 000 personnes, le week-end dernier, à Montpellier, pour la défense de l’occitan, ils n’ont été que quelques milliers – 6 000 ou 15 000, selon où l’on se situe, du côté des forces sécuritaires ou du côté des organisateurs – à fouler le pavé des rues de la métropole régionale.

Ce n’était guère mieux ailleurs, même dans les coins de France les plus identitaires – Corse, Pays Basque, Bretagne, Alsace… – ils n’auront été à chaque fois que quelques centaines à se mobiliser pour la défense des langues régionales…

Comme quoi les temps changent et qu’un tel combat semble bien loin des préoccupations quotidiennes des Françaises et des Français.