On a beau être habitué, tous les matins à l’heure du café-croissant, à la lecture de son quotidien local préféré, le journal “L’Indépendant” en l’occurrence, mais il y a articles, parfois, qui vous provoquent des gingivites voire des pancréatites, tant leur côté “racoleur”, volontairement ou involontairement, interpelle, est insupportable. Exemple, ce lundi, à la Une et en page 4, l’article intitulé : “Pourquoi il n’y a plus une seule boîte de nuit sur la Côte Vermeille”

 

Déjà, pour (mal) commencer la journée, il y a encore deux boites de nuit dans le patrimoine du nightclubbing de la Côte Vermeille : le “Central” et, surtout, car historiquement l’une des plus anciennes (si ce n’est la plus ancienne) discothèques de feu la région Languedoc-Roussillon (aujourd’hui partie territoriale de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée) la fameuse et célèbre “PotChic”, internationalement (re)connue.

Certes, dans cet article, la rédaction de L’Indèp pourra toujours se justifier en précisant que l’auteure de l’article dont il est ici question a bien pris soin de préciser “en Côte Vermeille, de Cerbère à Collioure”… Effectivement. Oui, mais alors pourquoi dans le même article ne citer que la fermeture en 2020 du “Playa” (qui se situe à Argelès-sur-Mer… et donc en Côte Vermeille, dans le canton éponyme !) ?

Si l’autrice avait voulu se contenter de cibler la côte rocheuse (et non la côte Vermeille alors), pourquoi n’a-t-elle pas cité plutôt la fermeture de la discothèque  “L’Indigo” à Collioure (c’était en 2016)… du “Zim Zam” (ex “Le Bateau ivre”), de “La Pinta”, du “Phonographe”, de “La Coba”, également situées à Collioure… ou du “Basiloscope”, à Banyuls-sur-Mer ? Mais ça, d’accord, molt i molt de temps, c’était au siècle dernier, manyac !

Vous parlez d’une thématique d’actualité !

Toujours à propos du contenu de cet article, il est bon de rappeler qu’à la grande époque du “Playa”, du “Synchro” de “L’indigo”, etc.-etc., cela n’a jamais empêché les habitants des P-O d’aller faire jeunesse dans la province de Gérone, en Espagne, sur la Costa Brava, au “Rachdingue”, à Vilajuiga, ou au “Chic”, à Rosas.

Allez, sans rancune. Remercions quand même l’auteure de l’article, qui n’a certainement pas connu ces belles années, de nous avoir permis de faire revivre cette Côte Vermeille by night en remettant les pendules à l’heure de la saison. Bon linoléum estival à tous ! Au “Central”, au “PotChic”… ou sur le sable show. Après, les goûts et les couleurs, chacun fait c’qui lui plait. Chacun sa route66.

 

L.M.