(Vu sur la Toile)
Laurent Labit sur les prochains défis de Perpignan en Top 14 : « Quitter la 14e place fin janvier »
(Article de Romain Bergogne • Rédaction journal L’Equipe)
L’Equipe.- Nouveau manager de l’USAP, Laurent Labit a évoqué, mercredi en conférence de presse, ce nouveau projet. Face à l’urgence sportive – Perpignan est dernier de Top 14 avec un point – l’ancien adjoint du XV de France cible le match contre Montpellier le 22 novembre et espère quitter rapidement la dernière place.
-« Dans quel état d’esprit êtes-vous arrivé à Perpignan ?
Tout s’est fait très vite, j’ai été très bien accueilli. Il s’est passé beaucoup de choses… On a bien travaillé avec le nouveau staff la semaine dernière, quand les joueurs étaient en vacances. On les a retrouvés hier (mardi) et j’ai été agréablement surpris de l’investissement et du niveau. Il y a beaucoup d’espoir et de satisfactions sur ce début de projet.
-Est-ce que la situation sportive du club, très délicate, vous a fait hésiter ?
Non. Ce qui m’a fait hésiter, et je voulais en parler clairement avec le président, le staff, les leaders, le capitaine, c’était de savoir si l’équipe était résignée. Si je l’avais senti, je pense que je serais resté dans mon canapé quelques mois de plus. J’ai très vite senti en venant ici qu’il y avait quelque chose et que l’ambition était toujours là . J’en ai parlé avec Franck (Azéma, l’ancien manager) et d’autres anciens passés par le club comme Christian Lanta. J’ai été rassuré dans ce sens. Il n’y a plus d’hésitation car c’est un club mythique, historique.
-Qu’est-ce que l’urgence change dans ce nouveau rôle ?
La réflexion a été rapide. Le défi, on le connaît, le challenge est immense. On a ce match contre Montpellier à Béziers qui nous attend et on n’ira pas se chercher d’excuses. Je sais qu’on est 14e, neuf matches, neuf défaites, un point. Ce qui nous intéresse maintenant, c’est ce qu’on a devant nous. On a un besoin urgent de gagner, on l’a évoqué avec les joueurs dès les premières minutes de la première réunion, on doit travailler pour ça. Ce match doit être notre seul objectif sur le court terme, à savoir gagner notre premier match de la saison.
-Quel est l’objectif à moyen terme ? La treizième place (synonyme de barrage de maintien) ou plus haut ?
J’ai dit aux joueurs que le court terme, encore une fois, c’est Montpellier, où on se doit d’aller chercher une première victoire très rapidement. Pour confirmer d’abord ce match à Pau, qui, pour moi, marque le début de la saison (avec un point de bonus défensif, le premier de la saison). Les joueurs y ont lancé la saison, avec de la fierté, de l’engagement. Après Montpellier on a comme objectif d’avoir quitté la dernière place fin janvier. Ça va passer par des victoires et bien sûr par ce match du 24 janvier contre Montauban. Et ensuite, on regardera ce qui se passe au-dessus de nos têtes car ce Championnat est terrible et d’autres équipes peuvent connaître des mauvaises séries.
-Comment s’est fait le choix de travailler avec Nicolas Nadau (pour l’attaque) et Joe Worsley (pour la défense) ?
Je cogitais en vue d’un futur projet et je réfléchissais à la constitution d’un staff et j’avais déjà discuté avec eux. Joe, libéré par Brive, était disponible depuis le début de la saison. Nicolas (Nadau, écarté de Grenoble, en Pro D2, début octobre), je l’avais déjà en tête pour le faire venir au Stade Français. Ce sont des techniciens avec qui j’ai déjà discuté depuis quelques mois. L’avantage avec Nicolas (Nadau), c’est qu’il avait déjà entraîné avec Mathieu Cidre (l’entraîneur des avants) à Carcassonne pendant deux ans. Les connexions vont plus vite pour travailler et ça s’est vu dès la semaine dernière. »
(Source : L’Equipe)

