(Communiqué)

 

 

L’élevage et le pastoralisme qui sont intimement liés dans les Pyrénées, sont fortement remis en cause par la présence des ours. Cette année, les constats de dommages sont à nouveau à la hausse : +21% entre juillet 2022 (123 dossiers) et juillet 2023 (150 dossier), selon les données de l’OFB[1].

 

Le bilan de la prédation ursine est multiple et difficilement mesurable. En Ariège, là où 90% des ours vivent, les pertes reconnues chaque année sont estimées entre 900 et 1000 brebis. A cela s’ajoutent autant de bêtes disparues dont les bergers et les éleveurs ne retrouvent jamais les cadavres du fait du relief. Les pertes indirectes dues au stress des brebis, aux avortements, ainsi que les maux non quantifiables que sont le mal-être, le stress, le traumatisme subis par les éleveurs et les brebis viennent accroitre le bilan des dégâts causés par les ours.

► Eleveur de brebis en Ariège, Franck Watts témoigne sur son quotidien et les bouleversements que la présence des ours a sur les activités d’élevage et pastorales des Pyrénées.

 

Lien pour visionner la vidéo : https://youtu.be/vMNwlkUNIKY

Les éleveurs face à la prédation - Témoignage de Franck 2023

 

Afin de vivre plus sereinement et de faire perdurer leurs activités, les éleveurs exigent que l’Etat décuple les moyens humains et matériels affectés à l’effarouchement des ours. Il n’est pas tolérable pour les éleveurs, les bergers et leurs troupeaux risquent leur vie sans autre moyen d’actions que les flashs lumineux et les pétards utilisés par l’OFB, en Ariège, au cours de ces derniers jours.

Pour en savoir plus : Dossier d’information

(lien : https://www.leseleveursfaceauxpredateurs.fr/menace-sur-les-pyrenees/)

 

 

A propos de la FNO

La Fédération Nationale Ovine est chargée d’assurer la représentation des éleveurs de brebis et de défendre leurs intérêts professionnels. Elle s’appuie et fédère les syndicats ovins départementaux.

La FNO est un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics aussi bien au niveau français qu’au niveau européen. Son action concerne le suivi de la politique européenne vis-à-vis de la production ovine et de son application en France dans les domaines tels que : la politique agricole commune, la politique agri environnementale, l’économie, la génétique, les règles sanitaires et d’identification.

Elle prend part au travail technique permettant d’améliorer les conditions de travail, la qualité des produits et donc du revenu des éleveurs de brebis. Elle suit également de très près la politique d’organisation de la filière française et encourage les éleveurs ovins à s’organiser et à s’engager dans la qualité.


[1] Bilan décadaire des constats de dommages de grands prédateurs réalisés par l’Office français de la biodiversité (OFB) ou les bergers habilités, du 1er janvier au 20 juillet 2023 inclus, selon la publication du 21 juillet 2023