Loin des tumultes de la place Arago, notre Sénat local a élu domicile à deux pas de la place du général de Gaulle. En ces après-midi annonciateurs du printemps, sous un soleil qui fait craquer les muscles et les articulations, les discussions vont bon train. Même si en ce jour du 13 février 2020, quelques bancs sont restés vides et leurs homogues féminins absents des débats. Une fois n’est pas coutume.
En cette période électorale, les propos sont aussi divers que complémentaires. Chacun apportant sa note personnelle pour un développment harmonieux de leur village.
Des crottes de chien, au nombre qu’ils trouvent d’une façon unanime en trop grand nombre, à l’écologie et à l’entretien de l’Agly, tout passe au crible de leur expérience.
Ainsi, pour les dernières inondations, les dires reviennent-ils souvent sur le mauvais entretient du fleuve passant à quelques encablures de leur lieu de réunion. D’après eux, la faute incomberait à ceux qui, se revendiquant de l’écologie, donneraient la priorité à des particularités de la faune ou de la flore au détriment de l’humain, des biens autant individuels que collectifs.
Un cri d’alarme lancé par nos sénateurs qui en ont vue bien d’autres. Nous voulons parler des inondations comme des élections. Avis aux amateurs !
Profitant de cette période électorale, ils tiennent à apporter leur proposition. Un aménagement pour protéger leur lieu de rencontre des intempéries pendant la période hivernale. Pas de réalisation extravagante en vérité. Nos Sénateurs restent modestes.
Alors, messieurs et dames candidats aux postes suprêmes, à vos marques.
Nous n’irons pas jusqu’à dire, que quelques voix sont encore à glaner, mais bien au-delà, tant nos ainés, dans notre village, sont estimés pour leur sagesse légendaire qu’ils ont héritée de leurs pairs.
Celui ou celle qui viendrait à la pêche aux voix (sans décision dûment actée et signée même sur papier vierge) s’abstenir ! Il risquerait fort d’obtenir l’effet inverse à celui escompté.

Joseph JOURDA