“Et encore une vaine promesse socialiste …”
Sous ce titre, Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque et vice-président de l’Agglo de Perpignan (PMCA), nous communique avec prière d’insérer :
– “Promesse n°49 du programme du candidat François Hollande : « Je porterai la durée d’inéligibilité des élus condamnés pour faits de corruption à dix ans ».
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Mercredi 3 avril, Déclaration publique du Président de la République : « Les élus condamnés pénalement pour faute fiscale ou pour corruption seront interdits de tout mandat public ».
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Encore un engagement qui ne sera pas tenu.
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Hier en séance, Fernand Siré, alors qu’il défendait des amendements sur le projet de loi sur la transparence de la vie publique, visant à modifier les conditions d’éligibilité en rendant l’inéligibilité systématique pour les personnes ayant fait l’objet, depuis moins de dix ans, d’une condamnation définitive, pour des faits de corruption et de prise illégale d’intérêts et pour toutes les infractions qui seraient incompatibles avec la déontologie et l’exercice des fonctions a placé le Gouvernement face à ses contradictions.
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Les amendements proposés par le député reprenaient des mesures qu’il a déjà soutenues à travers des propositions de loi.
 Alors que ces amendements semblaient répondre aux objectifs du gouvernement, comme le laissaient entendre les engagements du Président de la République, ils ont été rejetés par la majorité socialiste, lors de leur examen en séance, mardi soir.
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Fernand Siré s’insurge contre cette décision, estimant qu’il est fondamental, lorsqu’on revendique la moralisation et la transparence d’imposer, dans une logique d’équité, aux candidats aux élections, la présentation du casier judiciaire que l’on demande aux personnes qui souhaitent rentrer dans la fonction publique ou exercer certains métiers (médecins, avocats …).
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L’élu, selon lui, doit faire preuve d’exemplarité pour être capable d’assumer les responsabilités qui sont les siennes dans un climat de confiance vis-à -vis des citoyens.
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Comment peut-on proposer des projets de loi sur la transparence de la vie publique et s’opposer à ces mesures qui consisteraient à placer l’élu sur le même plan que les autres citoyens ?”.