“Contournement du village, c’est pour bientôt”…
Tel était le titre d’un article paru dans le journal local du 14 février 2015. Il est bon de rappeler que ce document a été publié juste avant les élections départementales. Un rapport existerait-il entre l’un et l’autre ?… Ou s’agissait-il, plutôt, d’une simple coïncidence ?
Depuis, pas grand chose est venu confirmer ou infirmer la réalisation de ce projet. La population concernée, plus particulièrement les riverains de la 117, perdent patience.
Un serpent de mer. Voilà des années que ce problème récurrent alimente les conversations dans le village. Des barrages de route ont même été organisés. Individuellement, des citoyens, ont utilisé leur mur de façade pour s’insurger, dire leur colère, face à cette situation. Dernièrement, un convoi exceptionnel traversant la cité, a provoqué de nombreuses nuisances (voir les photos). Rien n’est venu perturber l’ordre établi. Nous ne savons toujours rien. Est-ce que les propos relatés à l’époque n’auraient eu comme ambition que de grappiller quelques voix d’électeurs au moment des élections départementales ? Nous n’osons le croire.
La responsabilité de la commune. S’il est vrai que la commune n’est pas l’unique responsable de cette situation, il n’en reste pas moins qu’elle a son mot à dire lorsqu’il est question, de sécurité. C’est au Conseil municipal, en priorité, de se faire entendre, de se faire respecter et à ne pas accepter le mépris dans lequel le Conseil départemental tient la population. Pourtant, le maire d’Estagel, Roger FERRER (PCF), et les deux élus de notre canton, Lola BEUZE et Charles CHIVILO, sont de la même obédience politique. Soit dit en passant il se raconte que M. CHIVILO ne doit pas aimer la concertation… En effet, il n’a pas répondu à la demande d’entretien des habitants de Montner concernant : « l’argent public doit rester au public ». Les élus départementaux seraient-ils eux, aussi devant un mur infranchissable devant la déviation ? Auquel cas, la simple politesse serait de s’exprimer, de rendre des comptes à la population. Rien de tout cela a ce jour.
Comme devait le dire le maire de la commune dans l’article ci6dessus cité : « Si vous voulez tout savoir, pour moi cela n’avance pas assez vite ». C’est le moins que nous puissions dire. Un an après, rien n’a bougé. Rien de tout cela a ce jour. Dans ce domaine non plus, rien ne transpire. De deux choses, l’une. Ou c’est la loi du silence qui prime sur toute chose, ou alors, aucune réflexion n’a été entamée.
Des actions possibles. Mais voilà , la population n’entend pas en rester là . D’après nos sources, une action serait envisagée par les riverains. Barrage de route ? Occupation de la mairie ? Manifestation devant le Conseil départemental ? Ou alors, les agriculteurs ayant donné des idées avec l’action menée auprès de leur ministre, peut-être une visite personnelle au domicile des élus concernés ? L’avenir nous dira si les citoyens, beaucoup leur incombe, sont décidés à faire entendre leur voix. S’ils sont décidés à mettre la pression sur les élus pour que ces derniers passent au 380 volt. Il serait temps.
Joseph JOURDA.