Chaque été, les communes du département, à l’occasion de leur fête votive ou d’une tradition quelconque, organisent des spectacles avec les moyens du bord (en fonction de leurs budgets aussi) pour impliquer davantage les touristes dans la vie locale. Bals, concerts et animations en tous genres rythment ainsi l’été sur le sol roussillonnais…
Certaines de ses communes, n’étant pas forcément équipées d’un précieux office de tourisme et/ ou n’ayant pas toujours le cadre environnemental – plages de sable fin, criques, littoral… – idéal recherché par les touristes qui s’installent dans les P-O le temps des vacances, font des efforts considérables pour séduire et retenir dans une belle convivialité les “habitants de l’été” : les élus les invitent à se mélanger aux autochtones le temps d’un repas en plein air sur la place centrale du village. Cela plaît toujours, à de (très) rares exceptions près…
Ainsi, lundi dernier, dès les premières heures de la matinée, un individu est allé se plaindre à l’accueil d’une mairie pour rouspéter contre le fait qu’il n’avait pas eu suffisamment de cochonnaille dans son assiette… Se sentant incompris, il a même tapé un petit scandale, au grand dam de l’employée municipale à laquelle il s’adressait. Il a fallu l’intervention d’un élu pour calmer le récalcitrant, qui, histoire de remettre les pendules à l’heure, lui a rappelé que le repas qu’il critiquait était offert… Réponse de l’individu qui réclamait plus de cochonnaille : “J’entends bien, monsieur, mais quand on n’a pas les moyens, on n’invite pas !”.
Incroyable… Mais vrai !!!