Si la politique écrit l’histoire d’une nation ou d’un peuple, elle en demeure pour le moins fragile dans ses fondements. Le constat est clair, le désamour de cette sphère est de plus en plus prégnant et il devient difficile de l’occulter.

A qui la faute ?

Sur la 3e circonscription, j’ai régulièrement l’occasion de croiser des maires et d’autres élus engagés particulièrement investis pour leur commune. C’est tout à leur honneur.

Ceux-ci ne peuvent susciter que remerciements et respect. Et puis, il y a ceux qui s’enferment dans le déni. Celui d’admettre que les urnes ont donné un verdict, exprimant ainsi une volonté populaire.

Lorsque que l’on préside une collectivité territoriale, ne pas reconnaître la légitimité d’une députée de la République, c’est jeter au fond d’une colonne d’ordures ménagères le choix, la parole et les souhaits d’une grande partie des administrés. Lorsque que l’on préside une collectivité territoriale, ne pas respecter les règles de préséance constitue plus singulièrement un manque de courtoisie, de savoir vivre et surtout d’exemplarité.

Lorsque l’on préside une collectivité territoriale, ne pas répondre aux demandes de rendez-vous formulées par sa députée et éviter ainsi tout échange concernant la vie et l’avenir de son territoire, se traduit tout simplement par un acte de manque de courage et de goujaterie.

Lorsque l’on préside une collectivité territoriale, tous ces manquements, induisent une évidence : il est temps de changer d’horizon.

Ce contexte bien précis de rejet des règles fondamentales de la démocratie par certains édiles, me donne encore plus de force pour aller à la rencontre des citoyens.

Depuis mon élection, je suis au travail sur la 3e circonscription et au-delà de tout clivage, rien ne pourra entraver mon action qui s’inscrit naturellement dans l’intérêt général.

Sandrine Dogor-Such (RN), députée de la 3e circonscription des P-O