(Communiqué)

 

 

Mercredi dernier, c’est devant une assistance attentive, que Ludovine de la Rochère, présidente du Syndicat de La Famille (LSF) a présenté à Perpignan les contenus inadaptés utilisés par l’éducation nationale mais aussi le nouveau programme d’éducation à la sexualité (EVARS)

 

Ce projet de programme, qui avait fait scandale en novembre et qui touche à l’intimité et à la construction personnelle des élèves, sera présenté le 29 janvier par Elisabeth Borne au CSE (Conseil Supérieur de l’éducation) afin d’être mis en Å“uvre à la rentrée 2025.

Pour le SLF, “ce projet de programme est inacceptable car :

– A l’exception du sentiment amoureux, évoqué ici ou là, sont complètement absents du projet de programme des contenus positifs et constructifs sur l’homme et la femme, le sens de la puberté, le couple, l’enfant, la maternité, la paternité…

– L’absence complète, également, de prévention vis-à-vis du recours aux bloqueurs de puberté, aux hormones de transition et à la chirurgie consistant en l’ablation d’organes génitaux.

– L’insuffisance très nette de la prévention vis-à-vis de la pornographie, abordée beaucoup trop tard, maladroitement et sans arguments bien fondés.

– La conscience, les valeurs, l’éthique, ne sont jamais abordées, y compris lorsque le programme aborde la question du consentement.

Par ailleurs ce programme reflète une approche idéologique aussi de l’égalité des sexes, qui consiste à dénoncer toutes les représentations différenciant le masculin du féminin et ce, dès la maternelle. Cette approche de la sexualité ne tient pas compte des différences physiologiques et émotionnelles entre garçon et fille, ce qui est contraire à l’acquisition du respect de l’autre par les adolescents et donc contre-productive

Nous demandons le report de la réunion du CSE et de manière générale une révision complète de ce programme”.

 

Le Syndicat de La Famille 66

66@lesyndicatdelafamille.fr