L’Ecole 42 de Perpignan est en pleine crise, c’est même son avenir qui pourrait être mis sérieusement en danger. A l’origine : la candidature officiellement annoncée ce matin dans la presse locale, aux prochaines élections municipales sur Perpignan, de l’un de ses dirigeants, Philippe Englebert, vice-président de l’Ecole 42
–“M. Englebert doit démissionner de l’Ecole 42 ou la Ville prendra ses responsabilités”.
Ni une ni deux, Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, vice-président de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), n’a pas tardé à réagir ce mardi matin, en apprenant de l’extérieur la candidature de Philippe Englebert, ancien conseiller du Président de la République Française, Emmanuel Macron, soi-disant “missionné” pour défendre localement les couleurs du parti présidentiel “Renaissance” lors des prochaines élections municipales sur Perpignan, en mars 2026.
Louis Aliot rappelle que “si l’Ecole 42 s’est, à l’époque, implantée à Perpignan, c’est grâce à Laurent Gauze, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI66) et à la Ville de Perpignan. La Ville soutient financièrement l’Ecole 42, si M. Englebert ne démissionne pas du conseil d’administration alors la Ville en tirera les conséquences, toutes les conséquences. Nous quitterions alors le conseil d’administration”.
Une menace à peine voilée sur la gestion future du site.
L.M.