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Chikungunya : après le Var et l’Hérault, deux cas « autochtones » décelés en Corse
(Article du journal 20 Minutes avec AFP • Agence France Presse)
Journal 20 Minutes.- Deux personnes de la même famille ont contracté le chikungunya en Corse, après la découverte de deux cas en France métropolitaine ce mois-ci
Après des cas découverts en juin dans le Var et dans l’Hérault, deux cas autochtones de chikungunya ont été détectés ce week-end dans la commune de Grosseto-Prugna (Corse-du-Sud), a indiqué mardi l’Agence régionale de santé de Corse. « Il s’agit de deux cas d’une même famille résidant sur la commune de Grossetto-Prugna, sans antécédent de voyage en zone tropicale », ajoute l’agence en précisant que « l’évolution de leur état de santé n’est pas jugée inquiétante ».
Ces deux nouveaux cas sont « les premiers cas autochtones confirmés en Corse », précise l’ARS de l’île qui assure que « des mesures immédiates ont été mises en œuvre pour limiter tout risque de propagation ». On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les quinze jours qui précèdent l’apparition des symptômes.
Risque de conséquences importantes chez les plus fragiles
« En Corse, où la part de personnes âgées dans la population est particulièrement élevée, il est crucial de rappeler que les symptômes du chikungunya peuvent avoir des conséquences importantes chez les personnes les plus fragiles, notamment les seniors », souligne l’ARS. Le chikungunya, transmis par le moustique tigre, se caractérise le plus souvent par une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires sévères, d’une conjonctivite et d’éruptions cutanées.
Un seul cas autochtone de ce virus transmis par le moustique tigre avait été détecté en 2024 en métropole, aucun en 2023. Depuis 2010 la France métropolitaine avait connu une trentaine de cas autochtones de ce virus. Cette année, l’épidémie de chikungunya a surtout frappé l’île de La Réunion, avec vingt-sept morts, même si elle poursuit maintenant son déclin. Si l’épidémie y recule désormais franchement, elle poursuit encore sa dynamique à Mayotte, également dans l’océan Indien, où elle s’est déclarée plus tardivement.
(Source : journal 20 Minutes & AFP)