(Vu sur la Toile)
-“A minuit, Cendrillon a perdu sa chaussure et la police ne cherchera même pas à la retrouver : faire la fête est devenu dangereux ou tout simplement (un) interdit…”
Face aux élus aux responsabilités sur le littoral roussillonnais, notamment dans les stations balnéaires, mais également dans les villages situés “à vol d’oiseau” de la Grande Bleue, les commentaires vont bon train – même en l’absence éternelle du tégévé dans notre contrée – pour regretter le coup de tournevis ambiant afin de “tuer l’esprit local de la fête. Honte à ces donneurs d’ordre, à ces pertits caporaux de pacotille” (dixit).
D’un côté nous avons des grandes métropoles où ces fêtes se prolongent dans les pires violences alimentées par des sous-hommes beurrés, voire carbonisés, avec des forces de l’ordre bien timides en réprimande ; et de l’autre, des villes de province dans lesquelles il est plus facile d’imposer la force légitime de l’Etat.
–“Nos élus aux manettes sont en train de transformer nos stations populaires du pays catalan en EHPAD (…). Ont-ils déjà oublié qu’ils ont été jeunes, eux-aussi ? Alors on sanctionne le moindre commerçant qui dépasse la norme, qui répond à la demande d’une clientèle qui a pourtant délibérément, volontairement, amoureusement, choisi de venir VIVRE ses vacances dans le tumulte estival des allées piétonnes d’Argelès-sur-Mer, de la célèbre Rue de la Soif à Canet-en-Roussillon…”.
A Canet-en-Roussillon, justement, un habitant (pas un touriste!) écrit sur sa page Facebook : “Certes, avec environ 50% de gens âgés de 65 ans et plus qui vivent à Canet, nous sommes limite-EHPAD… et ces gens-là demandent la tranquillité et forcément une animation contrôlée qui va avec ! C’est Canet-en-Roupillon ! Aucune ambiance, aucune animation digne de cette appellation, une Zone Bleue qui ne fonctionne pas… Alors on met des millions sur un réaménagement illusoire du front-de-mer afin de couper la circulation, ce au grand désespoir des VRAIS Canétois… Ceci entrepris naturellement par des gens qui ne sont pas de aqui, pas du cru !, qui bétonnent partout et de partout. Canet peut dormir tranquille ! Oui, il faut vivre avec son temps, mais éviter de “mourir” trop jeune, de “mourir” sans jeunesse avoir connue et vécue, c’est encore mieux non ? Qu’est-ce qu’on était bien dans les années 70/80…”.
L.M.