(Communiqué)

 

 

Anaïs Sabatini (RN), députée de la 2e circonscription des P-O, dénonce fermement la décision du ministère de la Transition écologique de suspendre ou de restreindre la chasse de neuf espèces d’oiseaux migrateurs, en contradiction avec les dernières données scientifiques :

 

 

“Les experts mandatés par la Commission européenne n’identifient que trois espèces (le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur) comme nécessitant une gestion adaptative. Pourtant, le gouvernement français choisit d’aller bien au-delà, en ciblant aussi des espèces non concernées, comme le lagopède alpin

 

Cette décision, sans base scientifique solide, s’écarte de la ligne suivie par les autres États membres. Elle relève davantage d’une posture idéologique que d’une réelle prise en compte des réalités rurales.

Elle vient s’ajouter à une série de restrictions imposées aux chasseurs ces dernières années : suspensions de certaines chasses traditionnelles, quotas drastiques pour la tourterelle des bois, limitation des périodes de chasse pour plusieurs migrateurs, etc.

À cela s’ajoutent les actions judiciaires à répétition d’associations pseudo-écologistes et une insécurité réglementaire croissante qui pèse sur les fédérations. Le résultat est un sentiment de marginalisation dans les territoires, alors que la chasse est une activité légale, encadrée et structurante”.

Anaïs Sabatini et plusieurs de ses collègues de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire appellent “à un moratoire immédiat sur cette décision”. Mme la députée demande à la ministre Agnès Pannier-Runacher “d’ouvrir un véritable dialogue avec les représentants du monde cynégétique. Ils plaident pour attendre les résultats définitifs des travaux scientifiques prévus à l’automne 2025.”