Des parents d’élèves nous ont saisi de cette affaire qui s’est déroulée récemment, lors d’une kermesse scolaire, dans une école publique de Perpignan où étaient proposés des produits exclusivement « halal »
De source généralement bien informée, en mairie de Perpignan, on apprend que le Premier magistrat Louis Aliot (RN), que nous n’avons pu joindre, aurait immédiatement réagi en signifiant son mécontentement à la « Direction départementale des services de l’Education Nationale », ce avant de réagir plus spécifiquement.
L’un des parents qui nous alerté confie : “Nous pensions que l’Ecole devait rester un sanctuaire laïque et que l’Education nationale avait pour mission d’accueillir tous les élèves, sans distinction d’origine, de croyance ou de conviction, dans un cadre neutre et qu’aucune appartenance religieuse ne devait s’exprimer dans l’espace scolaire, directement ou indirectement”.
Or, visiblement, et selon divers témoignages, cela n’a pas été respecté dans le cas présent : “la vente de produits conformes à des prescriptions religieuses, sans possibilité d’alternative, dans le cadre d’un événement scolaire officiel, soulève de sérieuses interrogations quant à l’entrisme religieux qui atteint le cÅ“ur même de nos institutions”, s’inquiète par ailleurs un adjoint au maire de Perpignan qui nous a confirmé les faits.
Toujours selon lui (et surtout selon les textes faisant loi), “une telle démarche introduit une forme de préférence communautaire incompatible avec l’esprit de neutralité que l’école publique est tenue d’observer. Il nous semblait que chaque élève, chaque famille devait pouvoir y participer sans se voir imposer des références culturelles ou religieuses particulières”.
L.M.