Cela se passe comme ça, à Argelès-sur-Mer : un matin, on se réveille, et une nouvelle signalisation routière officielle a fleuri dans la nuit, sans que les riverains du quartier, les habitants permanents, ne soient informés, consultés… alors, pour qu’une telle décision soit prise en haut-lieu, on se dit qu’un élu doit résider dans le coin, qu’un nabab y planque une coquine, qu’un hurluberlu en passant par là a du envoyer un courrier à la mairie, qu’un promoteur (très) influent a décidé que ce serait comme ça… Cette municipalité est vraiment bizarre, curieuse pour le moins, s’agissant notamment du respect de ses concitoyens et, en l’occurrence, du flux touristique estival

 

Dans le quartier très habité à l’année coincé entre le boulevard de la Mer et l’avenue du Tech, à Argelès-plage (en direction du nord), la Municipalité a rendu prioritaire par un coup de baguette magique l’avenue des Mimosas, qui s’étire depuis l’esplanade du Roussillon (lieu d’accueil de la future Maison de santé) jusqu’à l’hôtel de police municipal.

Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Certainement pas sécuritaire, puisque cette nouvelle signalisation routière olé-olé freine dangereusement la circulation des retours de plage sur le boulevard des Albères particulièrement féquenté en cette période estivale.

En attendant, les piétons ne peuvent toujours pas circuler sur les trottoirs à cause de voitures qui y stationnent, cyclistes et automobilistes filent à grande vitesse dans les sens interdits, des riverains (se) privatisent à grande échelle la voirie publique à coups de jardinières, de chaînes et de poubelles, etc.-etc. Mais ça, visiblement, en mairie, “on s’en fout” ! Jusqu’au jour où un drame se produira.

Cette équipe municipale n’a pas fini de nous étonner, de nous surprendre, encore plus à quelques encâblures mensuelles des prochaines élections municipales… Vous pariez combien ?

 

L.M.