(Communiqué)

 

 

Anaïs Sabatini (RN/ Rassemblement National), députée de la 2e circonscription des P-O, nous communique avec prière d’insérer :

 

“Un nombre croissant de barbershops exercent en dehors des règles qui encadrent légalement la profession de coiffeur : absence de diplômes ou de qualifications obligatoires, non-respect des normes d’hygiène, sous-déclaration d’activité, voire travail dissimulé. Cette situation engendre une concurrence déloyale pour les salons de coiffure traditionnels déjà fragilisés par la hausse des charges, la flambée des prix des matières premières et l’augmentation de la pression fiscale

 

Plus de 1 100 salons ont fermé en 2023, ce qui illustre l’ampleur de la crise que traverse le secteur de la coiffure. Il est donc légitime que les coiffeurs réclament l’application de règles communes pour tous les professionnels du secteur, ainsi qu’une intensification des contrôles administratifs et fiscaux dans les établissements concernés.

Face aux alertes répétées des professionnels de la coiffure traditionnelle qui ne semblent pas obtenir l’écoute de nos dirigeants, j’ai interpellé le Gouvernement sur ce sujet au moyen d’une question écrite parlementaire qui sera publiée au Journal officiel.

J’appelle le ministre de l’Économie à prendre sans délai les mesures nécessaires afin de faire respecter les obligations légales dans les barbershops en matière de qualification, d’hygiène et de fiscalité.

Les salons traditionnels sont des piliers de la vie économique et sociale dans les centres-villes comme dans les zones rurales. Leur disparition serait une véritable catastrophe économique et sociale pour de nombreux territoires. Il est indispensable de leur apporter notre plein soutien”.

 

Anaïs Sabatini, députée des P-O