Et de 4 !ll s’agit bien d’une quatrième liste composée principalement de propriétaires de résidences secondaires … Antoine Parra (DvG), maire sortant, est candidat à sa succession ; sa 1re adjointe, Julie Sanz, par ailleurs conseillère départementale, conduira une liste dissidente très attendue ; Hélène Broc a annoncé son souhait de conduire une liste, la 3e donc ; enfin, à ce jour, désormais, une 4e liste ambitionne de se jeter dans la bataille des prochaines élections municipales (qui auront lieu en mars 2026).
-“Une liste de propriétaires de résidences secondaires se prépare pour les Municipales à Argelès-sur-Mer. Une initiative inédite pour faire entendre la voix des contribuables principaux de la Ville. Une première dans l’histoire politique d’Argelès-sur-Mer : un collectif de propriétaires de résidences secondaires, réunis sous la bannière “Les Argelésiens de cÅ“ur : les Ferrés”, annonce son intention de constituer une liste en vue des prochaines élections municipales
Ces citoyens, bien qu’absents à l’année, sont pourtant les piliers d’une partie essentielle du financement de la commune. Depuis la suppression de la taxe d’habitation pour les résidences principales, les résidences secondaires assument à elles seules une part majeure de la fiscalité locale. Pourtant, leurs propriétaires restent largement exclus des décisions politiques affectant leur bien et la commune qu’ils soutiennent économiquement.
Argelès-sur-Mer compte près de 10 000 résidences secondaires, un chiffre révélateur d’un potentiel électoral souvent ignoré. En effet, si chaque propriétaire décidait de s’inscrire sur les listes électorales de la commune — une démarche légale et possible — cela représenterait jusqu’à 18 000 voix supplémentaires, contre les 3 047 voix recueillies par le maire sortant, Antoine Parra, en 2020.
-« Nous aimons Argelès, nous y investissons, nous y payons nos impôts. Il est temps que notre voix compte dans les décisions locales »
Avec cette liste, les “Argelésiens de cÅ“ur” veulent poser une question fondamentale : peut-on continuer à ignorer une population qui contribue autant sans lui reconnaître une place dans la gouvernance locale ? Ce mouvement citoyen entend bien remettre au centre du débat la représentation démocratique des contribuables non-résidents, en alliant légalité, engagement et attachement profond à la ville.
Nous portons une vision claire : remettre les habitants – tous les habitants – au cœur de l’action publique, garantir une qualité de vie digne à toutes les étapes de la vie, et construire une économie locale, respectueuse de notre identité, loin du tourisme de masse, faire d’Argelès une ville où il fait bon vivre à tout âge, où l’économie soutient le lien social, et où la sécurité rime avec sérénité.
En conclusion faire d’Argelès une commune équilibrée, tournée vers ses habitants, ancrée dans son territoire et son patrimoine naturel, et consciente des défis de demain.
Leur mobilisation pourrait en tout cas bouleverser les équilibres politiques d’Argelès-sur-Mer et redéfinir la relation entre ville et résidents non-permanents”.