-“Il était une fois au Barcarès, un maire, Alf, qui se souciait de ses administrés… Excusez-nous mais ce n’est pas le cas !”

 

Alf, c’est pour Alain Ferrand, le nom du maire du Barcarès. Mais : toute ressemblance avec la créature espiègle d’une célèbre série tv américaine serait bien évidemment purement extra-terrestre, en tout cas fortuite et ne pourrait donc qu’être que le fruit d’une pure coïncidence et/ou d’une laborieuse imagination. Rideau. Les auteurs du communiqué qui suit sont des marchands des quatre-saisons très remontés sur le sort dominical qui leur serait désormais réservé sur la scène dominicale barcarésienne (nous nous en sommes déjà fait l’écho dans ces mêmes colonnes), et qui déplorent, non sans un zest d’ironie, l’inaction de la CCI66 et de leur syndicat professionnel à leur côté.

 

 

-“Ça y est, le Roi Soleil est de retour au Barcarès ! En plus, en cette période de canicule, c’est à double tranchant…

 

Partout où il passe, il obtient ce qu’il veut. Après tout, c’est vrai, les gens sont libres d’accepter ou de refuser.

C’est lui qui pond les arrétés municipaux, logique c’est lui le maire, le boss, le patron, le taulier, c’est donc naturellement lui qui donne l’ordre à la police de nous verbaliser.

Ha!, le pouvoir républicain qui vous transforme en monarque.

Un jour c’est noir, le lendemain c’est blanc et nous devons être aux ordres. Depuis qu’il a décidé d’enlever les camions et de mettre des amendes, une vingtaine de marchands ambulants ont disparu, deux se sont fait virer du marché du village, d’autres n’osent plus rien dire de peur d’être “remerciés”.

Tous les matins, on entend : « Que votre marché est beau Monsieur le Maire » ! On se croirait dans la suite cinématographique de “La Folie des Grandeurs”.

Les quelques rebelles d’entre nous qui osent l’interpeller se sont entendus répondre de la bouche du maire : « Il faut respecter la loi. Si vous n’êtes pas content allez ailleurs. Mais bien sûr! Ok.

Et nous ne vous parlons même pas des augmentations des tarifs des emplacements!

Voilà l’enfer du Barcarès, pour nous marchands des quatre saisons.

En mars 2026, il y a les élections municipales, à bon entendeur…”.

 

L.M.

*Si la Municipalité souhaite répondre aux commerçants qui exercent au village les jours de marché de plein vent, les colonnes de Ouillade.eu lui sont bien évidemment ouvertes.