Centenaire du monument aux morts de Montesquieu des Albères – Le 11 juillet 2025.

 

Le vendredi 11 juillet 2025 avait lieu la cérémonie marquant le centenaire du monument aux morts de la commune de Montesquieu des Albères

 

Les personnalités présentes.

 

Parfaitement organisée par la commune, le Souvenir Français et les Anciens Combattants (ACPG-CATM), et conduite par le maitre de cérémonie, Jacques Jourda, cette cérémonie réunissait de nombreux habitants, dont des descendants de morts pour la France de la première guerre mondiale, les plus nombreux listés sur le marbre du monument.

On notait la présence de Charles Higuero, président départemental des ACPG-CATM, d’Antonio Vallet, ancien maire de Biure en Espagne, de représentants des associations patriotiques et mémorielles, comme les Médaillés Militaires, mais aussi nombre de président(e)s de comité du Souvenir Français, comme Claira, Alénya, Trouillas, Saint-Estève, Saint-André, Le Boulou, Villelongue-dels-Monts, Fenouillèdes, etc.

Après avoir remercié Michèle Martinez, députée de la circonscription, pour sa présence à cette cérémonie des plus républicaines, et excusé les personnalités absentes – Préfecture des P-O, Conseil Départemental 66, sénateurs, et maires de la communauté de commune, service départemental en charge de la Mémoire -, Huguette Pons, maire de Montesquieu-des-Albères rappela la genèse e de la constriction du monument.

C’est un monument chargé de symboles. La commune, au budget modeste, avait demandé une participation volontaire aux habitants pour sa construction. Puisque la guerre 14/18 devait être la « Der des Ders », tellement affreuse qu’il ne pouvait pas y en avoir d’autres par la suite, tout le monument avait été utilisé pour l’inscription des noms des Morts pour la France et il fallut utiliser la base du monument pour porter les morts de la seconde guerre mondiale…

Il est régulièrement au cœur des commémorations locales, notamment le 8 mai et le 11 novembre, où les habitants se rassemblent pour honorer la mémoire des disparus et transmettre leur histoire aux nouvelles générations.

Le général Gilles Glin, délégué général du Souvenir Français pour les Pyrénées Orientales, souligna l’importance de marquer le centenaire de ces monuments aux morts, car « fêter le centenaire d’un monument aux morts, c’est bien plus qu’un simple anniversaire : c’est un acte de mémoire collective et de transmission intergénérationnelle des valeurs républicaines. ».

C’est un Devoir, ou plutôt travail de mémoire : le centenaire rappelle que la paix et la liberté ont un prix, et que le souvenir des sacrifices ne doit pas s’effacer ; sachant que cette paix et cette Liberté ne sont jamais acquises. L’actualité, d’une guerre en Europe, et à terme, d’une guerre civile larvée possible en France, sont là pour le rappeler.

Le président de la section ACPG-CATM du Boulou, Philippe Casals, insista sur la symbolique choisie par le comité local pour l’érection du monument : une estrade pyramidale sur laquelle s’appuie une « Mater Dolorosa ». Pas de croix catholique pour un monument érigé dans le cimetière…mais une croix de guerre à la base des marbres glorieux.

Enfin, Josiane Manson annonça les noms des quinze habitants tombés pour la France pendant la Première Guerre mondiale sur les cinquante hommes appelés à combattre le « boche », quand la commune comptait alors 421 habitants.

Puis les noms de ceux tombés aux champs d’Honneur pendant la seconde guerre mondiale et les opérations extérieures suivantes. A l’appel de chaque nom, les participants scandaient « Morts pour la France ».

Après la cérémonie, et les remerciements aux douze porte-drapeaux, jeunes et ainés, présents, les participants étaient invités par Huguette Pons à partager un apéritif convivial.

Puis à 21H, les habitants pouvaient assister à un concert « A l’improviste » en l’église de la commune.