Antoine Bernabé, animateur groupe d’action LFI Rivesaltes Estagel Agly, Hugo Roquère, animateur groupe d’action LFI Estagel Agly Fenouillèdes, Francis Daspe, animateur LFI66… 

 

(Communiqué)

 

La France Insoumise 66 exprime ses plus vives préoccupations concernant la situation relative à la ressource eau dans la vallée de l’Agly. Elle dénonce une perpétuelle fuite en avant de la plupart des décideurs locaux, alimentant sans fin un cercle vicieux. Si cela constitue a priori la solution de facilité, c’est surtout à de véritables impasses que nous sommes conduits, tant environnementales, économiques et sociales. Autrement dit, l’expression « faillite politique » se justifie, ceci dans le sens plein et entier des deux mots

 

C’est le cas tout d’abord avec le projet de maillage des canaux d’irrigation depuis Estagel à Rivesaltes, notamment pour la viticulture et l’arboriculture selon le principe « prendre aux petits pour donner aux gros ».

C’est également vrai avec le projet de lotissement surdimensionné prévu à Latour de France qui, en plus d’hypothéquer l’approvisionnement durable en eau en raison de la forte croissance démographique en résultant, sacrifie sans ménagement de nouvelles terres agricoles. Ces projets ne constituent pas des réponses adaptées aux besoins toujours plus grands en eau de la monoculture viticole ou de ceux de la population, ni aux méfaits liés à l’artificialisation des sols aggravée par la politique d’urbanisation sous la forme de lotissements résidentiels générateurs d’étalement et de mitage des espaces urbains.

La question du réchauffement climatique et du dérèglement du cycle de l’eau doit être appréhendée dans sa globalité, de manière systémique. Elle invite à penser dès à présent les nécessaires bifurcations écologiques. Afin de ne pas les subir et d’en combattre les dégâts tant humains que naturels, il est indispensable de prendre en compte d’une part les urgences sociales occasionnées et d’autre part les réorientations économiques s’imposant. La France Insoumise s’y attache dans le cadre de son programme de ruptures « L’Avenir en commun ». Au niveau départemental, LFI 66 et ses groupes d’action de la vallée de l’Agly travaillent à en décliner des propositions pratiques adaptées au terrain.

Par ces bifurcations, c’est un autre modèle de développement économique, de mode de vie et d’aménagement du territoire que nous devons élaborer. Sans volonté, sans imagination, sans principes forts, hélas pas toujours partagés, point d’espoir d’y parvenir !