Le Rassemblement national des Pyrénées-Orientales condamne avec la plus grande fermeté la loi mémorielle, adoptée à l’unanimité la veille de Noël par le Parlement algérien, visant une nouvelle fois à criminaliser la présence française en Algérie de 1830 à 1962
Cette loi n’a rien d’un texte historique ou mémoriel. Elle relève d’une instrumentalisation politique grossière, fondée sur une falsification volontaire de l’histoire et sur une hostilité entretenue à l’égard de la France. Elle est la conséquence des différentes déclarations publiques du président Macron, spécialiste de l’autoflagellation.
Une réécriture idéologique de l’histoire !
Réduire 130 années de présence française à une narration exclusivement criminelle est une négation des faits. La France a laissé en 1962 un pays structuré : routes, ports, chemins de fer, barrages, réseaux d’eau et d’électricité, hôpitaux, écoles, administration, droit moderne…
Ces infrastructures constituent encore aujourd’hui l’ossature matérielle de l’Algérie contemporaine et ne résulte que de l’œuvre civilisatrice de la France pendant 130 ans, sur un territoire hostile auquel elle a même offert un nom.
Cette loi nie également toutes les autres mémoires : celles des Français d’Algérie les Pieds-Noirs, des harkis abandonnés puis massacrés, des civils déplacés, des biens spoliés sans indemnisation.
Une loi pour masquer les échecs de l’indépendance !
En réalité, cette loi n’a qu’un objectif : cacher l’échec du mirage de l’indépendance algérienne !
Soixante ans après 1962, le constat est accablant : une économie sous perfusion, une jeunesse sans avenir poussée à l’exil, une dépendance quasi exclusive aux hydrocarbures, des pénuries, une inflation galopante, un peuple qui crève de faim…
Pendant ce temps, une aristocratie politico-militaire et une nomenklatura corrompue se goinfrent, accumulant privilèges et rentes au détriment du peuple algérien.
Depuis plus de 60 ans, cette caste n’a de cesse de critiquer le méchant colonisateur sauf quand il s’agit de se faire soigner, de faire ses emplettes à Paris ou de fréquenter les palaces et les grandes tables.
La France comme coupable éternel !
Quand l’économie algérienne échoue, ce serait la faute de la France. Quand la jeunesse fuit, ce serait la faute de la France. Quand le régime est contesté, on brandit l’anti-France.
Et si l’on parlait vraiment de la facture ?
Si certains veulent parler de réparations, la France pourrait rappeler 130 ans d’investissements publics, les infrastructures laissées sans compensation, l’exode forcé de plus d’un million de Français d’Algérie, l’abandon et le massacre des harkis, et le coût assumé par la France et les français depuis 1962 au titre de l’immigration algérienne.
Une diplomatie de la génuflexion face au régime algérien !
Le Rassemblement national des Pyrénées-Orientales dénonce également la faiblesse constante des gouvernements français successifs face au pouvoir algérien, héritier direct du Front de libération nationale (FLN).
Depuis des décennies, la France pratique une diplomatie de la génuflexion, faite de concessions unilatérales, de silences coupables et de renoncements répétés.
Cette attitude molle et complaisante n’a jamais produit ni respect ni apaisement. Elle a, au contraire, encouragé l’escalade mémorielle, les provocations politiques et l’hostilité institutionnalisée à l’égard de la France.
Il n’est qu’à voir le positionnement idéologique scandaleux de partis de gauche tel que La France Insoumise. Alors parler d’excuses serait tellement indécent.
Les affaires Boualem Sansals et Christophe Gleizes : des symboles accablants !
Cette loi mémorielle s’inscrit dans un contexte plus large de dérive autoritaire du régime algérien, illustrée notamment par l’affaire Boualem SANSAL, écrivain franco-algérien persécuté pour ses prises de position intellectuelles, et par l’emprisonnement de Christophe GLEIZES, journaliste français toujours détenu arbitrairement.
Le silence, voire la timidité des autorités françaises face à ces situations est indigne. Elle révèle une diplomatie incapable de défendre ses ressortissants, ses intellectuels et la liberté d’expression, par crainte de froisser un régime qui instrumentalise l’anti-france pour se maintenir au pouvoir.
Une relation déséquilibrée et humiliante !
La France continue de tendre la main pendant que le régime algérien multiplie les accusations, les lois hostiles et les actes de défiance. Cette relation déséquilibrée est devenue humiliante pour notre pays.
Le Rassemblement national appelle à une rupture claire avec cette diplomatie de l’excuse permanente, et à l’instauration d’une relation ferme, souveraine et réciproque avec l’Algérie, fondée sur le respect des États et la défense des intérêts français.
Cette loi ne répare rien. Elle protège une oligarchie et trahit le peuple algérien.
Elle participe à la seule réussite du mirage de l’indépendance : faire de l’Algérie la championne toute catégorie de l’exportation de misère !
Frédéric Gourier
Rassemblement national des Pyrénées-Orientales (RN 66)

