Adrien Pucci est né un 15 juillet (dans le siècle précédent), à Marseille, d’une mère argelésienne. Il incarne le parfait et redoutable esprit catalano-provençal : humour, dérision, insouciance, provocation, verve et identité. Il revendique haut et fort de pouvoir dire tout… ce qu’on ne peut plus dire aujourd’hui. Le rencontrer à quelques heures de la rencontre historique, à Munich, du Paris-Saint-Germain (PSG) face à l’Inter Milan, en finale de la Ligue des champions, était forcément incontournapplé ! Pur Bonheur

 

 

4 à 1 ! En faveur du club italien l’Inter Milan. Evidemment. Ne transigez pas. C’est son pronostic. Et le très populaire Adrien Pucci n’en démordra pas, même sous les coups de butoir de l’heure apéritive, où ce samedi matin jour hebdomadaire de marché de plein vent dans le centre historique du village d’Argelès-sur-Mer, il traînera ses guêtres d’un comptoir à l’autre, quitte à avoir une poignée de suiveurs à l’accent parigot à ses basques. Rien ne le dérange, rien ne lui fait peur : “C’est ma vie, Je n’y peux rien, C’est elle qui m’a choisi, C’est ma vie, C’est pas l’enfer, C’est pas le Paradis (…)” ; paroles de la chanson “C’est ma vie”, de Salvarore Adamo. Et nous revoilà sous le ciel d’Italie.

Notre Argelésien “sauce Michel Audiard” a suffisamment de bagou et de répliques cultes dans sa besace pour accepter d’être conspué. Il sait, d’avance, qu’il aura toujours le dernier mot. Et ce ne sont pas ses potes – Roger Le Corse, Frédo le pêcheur Pied-Noir, Daniel l’Alsacien… tous ayant définitivement élu domicile en pays catalan – qui démentiront ce caractère bien trempé de “Titi marseillais” ripoliné à la sauce catalane.

Comme le célèbre dialoguiste des Tontons flingueurs, et quitte à se faire de nouveaux amis, il balance : “l’intelligence, on ne peut le contester, est à droite”. C’est ainsi qu’il n’a pas hésité à se coiffer d’une casquette de baseball solidement vissée dans sa crinière et siglée Donald Trump, dès le lendemain de la victoire de ce dernier à la présidence des Etats-Unis d’Amérique. Et, surtout, de se balader avec, du village à la plage d’Argelès-sur-Mer. Humour et provocation. C’est bien lui. Infatigable, inépuisable. Inarrêtable.

Quand, pour la finale de ce samedi 31 mai 2025 de la Ligue des champions, à Munich, il donne l’Inter Milan gagnant 4 à 1 face au Paris-Saint-Germain, Adrien Pucci le pense sincèrement. De toutes façons, et tout l’air du temps ambiant le charrie, lorsque on navigue entre Provence et Catalogne, on ne peut qu’être solidaire de l’Olympique de Marseille (OM) ou du Barça. Point final.

Il suivra le match, mais il avertit : “Si Paris gagne je change de chaîne !”. Il ne reste plus qu’à espérer, pour qu’il assiste à la totalité de la rencontre, que le PSG s’impose dans les dernières minutes. Car les commentaires du lendemain risquent d’être “al dente” ! Comme il en a le doux secret.

Dernier détail, et non le moindre, concernant Adrien Pucci : il est un ancien joueur de football – portant le N°10 (avant-centre) -, dans les équipes mythiques de l’OM et d’Ajaccio, courant sur les années 1960 & 70. Il est également passé par les clubs de Nîmes, Tours, Valence… et Arles. Un “pro” ! Un fin connaîsseur du ballon rond.

 

L.M.