(Communiqué)

 

Hélène Broc nous communique avec prière d’insérer :

 

-“La colère exprimée par les habitants et tous les habitués du Racou lors de la fête annuelle de ce 18 juillet, drapant les façades des maisons de slogans ravageurs contre le maire et son équipe majoritaire du Conseil Municipal, est la preuve manifeste qu’un élu, qui plus est maire, doit lorsqu’il envisage un aménagement ou une modification de l’existant écouter les avis de celles et ceux qui sont les principaux concernés, et dans le cas présent les Racouniennes et les Racouniens

 

La suppression du chenal existant, qui, je le rappelle avait fait l’objet d’un avis défavorable du commissaire enquêteur au terme de l’enquête publique, préconisant son déplacement au droit du poste de secours, ainsi que les divers aménagements qui ont fait l’objet de propositions auxquelles le maire et son conseil municipal sont restés sourds , marquent une forme de mépris voire d’autoritarisme.

Prendre de telles décisions, c’est ignorer l’histoire du Racou, cet esprit de liberté qui anime ces habitants, mais également toutes celles et ceux qui fréquentent cette plage, et restent génétiquement héritiers de la devise symbolique de l’éphémère commune libre : « La grandeur d’un pays ne se mesure pas à l’étendue de son territoire ».

C’est ignorer que sur cette plage du Racou, enfants et petits enfants aujourd’hui devenus grands, ont appris les rudiments de la voile sur Optimists, catamarans ou planches à voile et qu’ils entendent à leur tour faire perdurer ces pratiques.

Alors, oui, il faut laisser aux Racouniennes et Racouniens le soin de décider du devenir de ce lieu, de ce cadre de vie exceptionnel, de son ambiance familiale et de ses traditions.

A telle enseigne que M. Astruc, adjoint au maire et initiateur de la commune libre, avait obtenu une dérogation pour donner aux rues un nom catalan qui perdure toujours.

Jordi Barre qui fut un amoureux inconditionnel du Racou lui dédia une chanson « La Torre d’En Sorre »
…tu Raco la tendresa
la mar sempre blava i el cel sempre blau ….”

 

Hélène Broc, au nom du collectif Argelès Ambition Nouvelle