(Communiqué)
-“Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, affirme, sur la page Facebook de la Ville d’Argelès-sur-Mer « Les finances sont saines et la trajectoire de notre commune est maîtrisée »…
La dette est aujourd’hui de 25,6 millions d’euros, alors qu’il avait promis lors du conseil municipal de décembre 2022, une dette de 3 millions d’euros à la fin de son mandat. Une erreur de 22,6 millions d’euros.
Le maire affirme que la dette est de 18 millions en oubliant de mentionner qu’ il a transféré une partie de la dette à l’Office de Tourisme et à la Régie du Port !
Ce n’est donc pas une réduction réelle de la dette globale, mais un transfert comptable interne… à quelques mois des prochaines élections municipales, le maire voudrait peut-être, lui aussi, passer pour un Mozart de la Finance ?
En pratique, cela signifie que l’endettement est simplement adossé à une structure dépendante de la commune, sans disparition effective ni du risque ni du passif pour la Collectivité.
Lorsque Monsieur le maire déclare : “La dette est sous contrôle, maîtrisée et a baissé”. C’est faux. Le budget principal passe de 23,33 M€ à 18,14 M€ de dette, mais cette baisse résulte de transferts internes (Port, OMT), et non d’un désendettement réel de la commune.
Évaluation du montant total réel de la dette : Budget principal 18,14 M€ (après transfert) dette directe de la commune ; Régie municipale du Port 6,151 M€ transfert interne, reste communal
Office Municipal de Tourisme (SPL) 1,4 M€ emprunt pris en charge, garanti par la commune avec une baisse du loyer égal au montant du remboursement d’emprunt.
Total consolidé réel ≈ 25,69 millions d’euros dette totale relevant du périmètre communal
La dette n’a donc pas baissé, elle a changé de poche.
La communication municipale joue ici sur une ambiguïté comptable, elle ne dit pas la vérité (…).
La dette communale reste à hauteur d’environ 25,7 M€ !
Ces transferts ne sont ni une économie, ni un désendettement effectif, mais simplement une répartition différente de la charge financière à l’intérieur du périmètre d’une gestion communale.
La dette d’Argelès-sur-Mer n’a pas été réduite, elle a été “déplacée”.
Le contribuable, lui, reste responsable de la même somme : environ 25,7 millions d’euros”.
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer

