(Communiqué)

 

-“Hier, jeudi 27 juin 2024, nous avons vécu un conseil municipal avec beaucoup d’approximations, absences de documents et une satisfaction du maire (Antoine Parra) à toute épreuve.

Le rapport de Délégation de service public (DSP) du groupe de transport Keolis, devait être rendu avant le 1er juin et accessible au public pour les communes de plus de 3 500 habitants. C’est la loi, et pour ceux qui ne s’y conforment pas le Parquet peut être saisi et condamner lourdement le ou les fautifs.

Julie Sanz, maire-adjointe, nous a confirmé l’absence dudit rapport. Ainsi d’ailleurs que le Directeur général des services (DGS) de la Ville d’Argelès-sur-mer, Mohamed Bachiri, également.

La réponse du maire a été conforme à son image : “ce n’est pas de notre faute, si vous ne l’avez pas c’est parce que nous l’avons pas en notre possession”.

Dans cette situation, deux fautifs : le groupe Keolis, qui n’a pas fournit à la date du 1er juin 2024 le rapport de ladite délégation (dixit le maire) ; et la mairie d’Argelès-sur-mer qui visiblement n’a pas réclamé ces documents… et qui a été incapable d’informer élus et citoyens argelésiens sur cette situation inédite.

Je m’inquiète des emprunts – encore quatre millions d’euros de ligne de trésorerie -, ainsi qu’un emprunt en faveur de la digue de 7 300 000€ (sur quarante ans), à 3,40% à taux fixe, lequel au  final pourrait coûter 13 400 000€ aux Argelésiens.

Les commentaires du maire n’ont convaincu personne (sauf sa Majorité), même s’il est prêt à donner des leçons de gestion financière aux magistrats, administrateurs, banquiers…

Pour résumer, je conclurai : un maire égal à lui-même en trois points :

1) rien n’est de sa faute ;

2) on dépense sans compter ;

3) les générations futures payeront.

 

Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-mer.