Si, plus précisément, 172 nouvelles inscriptions sur les listes électorales de la commune d’Argelès-sur-Mer sont principalement issues, notamment, d’habitants qui ont atteint l’âge de la majorité pour voter, près d’un millier d’autres (987 très exactement) seraient plutôt le fruit d’une frange importante de la population souhaitant s’impliquer davantage dans la gestion municipale, ce en influent sur les choix de la future municipalité… que bon nombre d’entre eux appellent de leurs voeux

 

A ce jour, trois listes sont officiellement annoncées : celle du maire sortant, Antoine Parra, celle de son ex-Première adjointe, Julie Sanz et celle d’Hélène Broc.

Seules Julie Sanz et  Hélène Broc ont commencé à rencontrer les habitants sur le vaste territoire communal : soit en organisant des “Paroles de quartier” (pour Julie Sanz) ; soit en tractant ou en animant des réunions publiques (pour Hélène Broc).

Mais aucune de ces trois lites ne s’est encore entièrement dévoilée.

Quant à la mobilisation “de dernière heure” sur les listes électorales, elle pourrait être le signal d’un profond “désamour” entre la population et la Majorité municipale, principalement sur les quartiers de la plage – comprenant également le port et Le Racou -, où les résidents, quelqu’ils soient, n’hésitent pas à parler “d’abandon”, pointant du doigt pêle-mêle : l’état désastreux de la voirie, un surtourisme anarchique qui entraîne une kyrielle d’incivilités et de dégradations sur la voie publique, l’absence d’un plan de circulation à la hauteur de l’activité touristique, un manque flagrant de réflexion sur le commerce et le logement des travailleurs saisonniers, etc.-etc.

Sans oublier les propriétaires de résidences secondaires (dont des Argelésiens !) qui se voient sanctionner par une majoration annuelle de leur taxe d’habitation de 60%).

A suivre.

 

L.M.