Beaucoup de Banyulencs s’interrogent. Après la réunion publique de la présentation du projet et ses applications du front-de-mer, il s’est propagé comme une traînée de poudre une contestation et incompréhension de cette réalisation… pourtant prioritaire pour la Commune

 

Le square pour enfant se retrouvant plus petit de l’ancien pose discussion sur une réalisation neuve devant être par la logique plus grande et adaptable par un nombre de jeux.

Également n’obtenant que 1/3 de subvention sur (2,5 millions d’€uros) pour cette réalisation, la commune compte l’amortir par ses appels d’offres. Exemple : une location de snack pour six, huit ou douze ans en fonction des investissements réalisés. Une location qui démarrerait à 36 000 €uros (net) ; la première proposition faisant par logique augmenter les enchères. L’achat de matériel de restauration étant à la charge totale de l’acquéreur.

Plus ambiguë, la Commune demande par année 2% des gains réalisés par l’acquéreur sur son chiffre d’affaires (site appel d’offre https://banyuls-sur-mer.e marchespublics.com/pack/dossier_de_consultation_electronique_1773_977649.html).

Le gros des conversations dans le village va sur une triste réalité, tous les anciens propriétaires ayant pendant parfois plus de trois décennies (!) fait vivre l’Espace Méditerranée toute l’année, créant des emplois et devenant des incontournables, rentrant dans l’histoire du village et hors département… Vont-ils pouvoir pour autant conserver leur emploi et commerce ? Seront-ils prioritaires ?…

Toutes ces questions amènent actuellement un climat de non acceptation de ce projet non reconnu pour être dans l’opinion publique une priorité de la commune.

Un grondement sourd et de révolte, une colère certaine, se lévent doucement dans les rues et quartiers de Banyuls en faveur de ces commerçants, fort appréciés, à la crainte de les voir disparaître pour une soit-disante continuité des allées du front-de-mer, loin de faire l’unanimité comme on peut le voir et l’entendre, simplement en mettant le nez dehors.

P.B.