Le samedi 23 novembre 2024 avait lieu la cérémonie du centenaire du monument aux morts de Bouleternère organisée conjointement par le maire Pascal Trafi et par Jérôme Parilla, président le comité du Souvenir Français d’Ille-sur-Têt

Allocution du sous-Préfet de l’arrondissement de Prades, Didier Carponcin.

 

Assistaient à cet évènement mémoriel, le sous-préfet de Prades, Didier Carponcin, le président de la communauté de communes, maire de Rodes, Marc Bianchini, Edouard Gebhart, conseiller municipal de Perpignan, le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy, délégué militaire départemental accompagné d’une délégation d’officiers de la réserve opérationnelle départementale, les représentants des services publics, gendarmerie et sapeurs-pompiers, et les associations patriotiques et mémorielles de la commune et des villages voisins

Une importante délégation du Souvenir Français conduite par le général Gilles Glin, délégué général pour les Pyrénées Orientales accompagnaient le président du comité d’Ille sur Têt, Jérôme Parilla et son équipe qui organisaient cette cérémonie.

On notait entre autres, la présence d’Henri Jonca de la section histoire et arts militaires, de Cécile Quintus, présidente du comité de Millas, d’Arnaud Lemaitre président du comité de Ria Sirach, et leurs porte-drapeaux. Les deux jeunes porte-drapeaux, Jules Bouttier et Antony Vicente-Boucabeille, du comité du Fenouillèdes, représentaient la section Pierre Bayle des jeunes porte-drapeaux du Souvenir Français.

Une médaille d’officier de l’Ordre national du Mérite fut remise à un officier de la réserve opérationnelle de la délégation militaire départementale. Des gerbes furent déposées par les autorités et le Souvenir Français. Le poème « Aux morts de mon pays » d’Albert Bausil publié le 1er novembre 1916, Poème dit par Madeleine Roch, sur la scène de la Comédie Française, le 18 novembre 1922, fut lu par Marcel Capillaire devant une assistance émue. Henri Jonca lut un poème de sa composition dédié aux morts pour la France.

Pascal Trafi lors de sa prise de parole, évoqua la cérémonie de 1924, l’histoire du monument et le ressenti de la population de l’époque : alors que Bouleternère ne comptait en 1914 que 732 habitants, 34 bouleternérois donnèrent leur vie au combat pendant la première guerre mondiale. En date du 29 septembre 1924, sous la municipalité présidée par A. Paysa, un devis de 6 000F fut adressé à A. Llense, président du comité de souscription par le statuaire A. Belard qui réalisa le monument.

Jérôme Parilla décrivit l’actualité mémorielle de son comité depuis l’hommage aux morts pour la France d’Oreilla en présence de Gérard Larcher, président du Sénat, en 2022, jusqu’au centenaire du monument aux Morts de Bouleternère.

Lors de son intervention, le général Gilles Glin brossa l’histoire de l’évolution de la façon d’honorer la Mémoire des morts pour la France, de l’hommage collectif célébrant les armées, à l’hommage individualisé des monuments dont nous célébrons le centenaire :

–« Ces monuments aux morts sont comme des sentinelles de pierres qui témoignent de la pérennité de notre mémoire collective et familiale. Cette fonction éminente des monuments aux morts de 1914-1918 s’impose encore aujourd’hui, alors que nous marquons leur centenaire ! Et les quelque 4 000 adhérents des 61 comités du Souvenir Français des Pyrénées Orientales s’emploient, avec les municipalités, à ce que ces sentinelles contribuent encore à entretenir, conserver, et transmettre cette mémoire ».

Cécile Quintus, présidente du comité de Millas, reçut alors des mains du général Gilles Glin une médaille de bronze du Souvenir Français.

Le sous-préfet rappela la loi de 1919 concernant les monuments aux morts et le profil des enfants de Bouleternère morts pour la France. Il remercia, à travers l’action remarquée de Jérôme Parilla, le Souvenir Français pour avoir initié une démarche de sensibilisation des élus et des habitants de notre département à l’histoire de nos monuments aux Morts.

Un apéritif convivial offert par la municipalité conclut cette cérémonie. Rendez-vous fut pris pour le 30 novembre et le centenaire du monument aux Morts de Latour-Bas-Elne.