Ce n’était qu’une rumeur jusqu’à hier. Aujourd’hui, cette dernière est tellement forte, qu’elle nous brise les tympans

 

D’évidence (voir notre cliché), l’agence locale du Crédit Agricole, prend ses marques pour se déplacer à la zone commerciale ou déjà, la grande surface alimentaire à posé ses fondations. Immédiatement, une crainte s’impose : que va devenir le distributeur de billets ? L’agence locale devra donc changer de slogan. Elle ne sera plus la banque près de chez vous.

Raison économique ? Opportunité ? Meilleures disponibilités de parkings ? Relations avec une plus grande amplitude envers les clients ? Meilleure disponibilité avec les commerces restants ? Pour le moment, le commun des mortels, est dans l’ignorance de ce changement. De plus, que deviendra le bâtiment actuel ? Aurons-nous une autre verrue dans le village ?

 

 

Une politique semblait pourtant définie

 

 

Cette politique, de redonner vie aux centres de nos villages, semblait pourtant actée par les décideurs politiques. Encore une fois, nous pouvons considérer qu’il y a loin des paroles aux actes. En effet, le déplacement de la surface alimentaire, ne pouvait être que le prélude à une transformation géographique de notre village ou les points de vies se déplacent à une longue distance, trop longue distance, des habitations.

Évidemment, les premières personnes impactées, sont celles d’un certain âge. Il se trouve que nombre d’entre elles n’ont pas de véhicules. Et bonjour pour ce qui est de l’écologie ! Aujourd’hui, pour se rendre dans cette zone en sécurité, il est indispensable de prendre la voiture. Hier, un petit déplacement avec nos gambettes était suffisant.

Le souci écologique est donc un autre point discutable de cette orientation.

 

 

Que recherchons-nous ?

 

 

Si nous prenons en compte le bon sens, notre réponse est simple : Nous recherchons un lieu de vie, un village, ou il fait bon vivre, loin des nuisances des villes, avec des services à portée de voix, à portée de déplacements pédestre, préférant la nature toute proche pour quelques ballades journalières, à la contrainte de déplacements obligés. Où les divertissements, la culture, font bon ménage avec une vie tranquille, mais active.

 

 

De quoi demain sera fait ?

 

 

Chacun pourra dire : “Avant la construction de la déviation, une réflexion aurait dû être menée pour prendre des dispositions pour l’après “. Il semblerait que cela n’ait pas été le cas dans le contexte énoncé plus haut, c’est-à-dire pour redonner vie au centre du village.

Au-delà de cet aspect immédiat, de nuisances certaines, pensons à demain et à l’avenir des personnes âgées qui auront perdu une partie de leur autonomie, qui auront des difficultés pour se déplacer. Ces personnes, n’auront plus qu’une perspective, appuyée par des propos plein de compassion et de larmes, venant de personnes compatissantes pour expliquer la nécessité de la sécurité personnelle : rejoindre une maison de retraite. Et nous savons, qu’elles n’ont pas toujours bonne presse. Est-ce bien cela que nous souhaitons pour nos aînés, pour nous-mêmes ? Le temps, ne serait-il pas venu de privilégier l’humain, à quelques dividendes d’une quelconque banque ou commerce ?

Un repas de fin d’année avec quelques douceurs et quelques chansonnettes, ne peut pas faire oublier cet avenir pour le moins morose.

 

Joseph Jourda