(Vu sur la Toile)
Législative partielle en Isère : la candidate Ensemble ! remporte le « match retour »
(Par la rédaction de Les Echos)
Journal Les Echos.- La France Insoumise a annoncé dimanche soir la défaite de son candidat Lyes Louffok au second tour de l’élection législative partielle dans l’Isère, face à la candidate macroniste Camille Galliard-Minier. Le scrutin devait permettre d’élire un remplaçant au député LFI sortant Hugo Prevost, démissionnaire en octobre après des accusations de violences sexistes et sexuelles.
Ensemble ! remporte son match retour, en Isère. La France insoumise a annoncé ce dimanche soir la défaite de son candidat, Lyes Louffok, au second tour de l’élection législative partielle dans l’Isère, face à la candidate macroniste Camille Galliard-Minier. Le candidat LFI a obtenu 35,72 % des voix tandis que la candidate macroniste a remporté 64,28% des suffrages exprimés, d’après les chiffres de la préfecture.
Le scrutin devait permettre d’élire un remplaçant au député LFI sortant Hugo Prevost, démissionnaire en octobre après des accusations de violences sexistes et sexuelles. Quelque 85 000 Isérois étaient appelés ce dimanche aux urnes pour le second tour de cette législative partielle. La participation (38,25 %) a été faible.
Soutien de Attal, félicitations de Bayrou
Gabriel Attal, dirigeant du parti présidentiel Renaissance, a salué une « victoire face aux agents du chaos ». « Les extrêmes ont perdu deux sièges en deux élections. Nos compatriotes veulent de l’action et une France en paix. Le choix des extrêmes, c’est la voie du désordre », a-t-il ajouté, en établissant un parallèle avec la victoire surprise du macroniste Lionel Vuibert face à un candidat RN dans les Ardennes le mois dernier.
« Certaines victoires sont de grande signification, locale et nationale », a pour sa part salué le Premier ministre François Bayrou. « Ma candidature est celle du dialogue, elle s’inscrit dans une démarche de responsabilité, de rassemblement » avait affirmé Camille Galliard-Minier au soir du premier tour. Tandis que celle de son rival « s’inscrit dans une démarche de déstabilisation permanente », avait-elle ajouté.
(Source : Les Echos)