Patrick Francés (à gauche sur la photo)

 

 

-“Dans huit mois, en mars 2026, auront lieu les élections municipales. Entouré d’un groupe d’amis qui partagent mes convictions et mes choix pour l’avenir du Boulou, fort de 2 mandats où j’ai exercé les fonctions d’adjoint au maire en charge notamment des finances, de l’urbanisme et de la jeunesse, je serai la tête de liste de « Un Nouveau Souffle au Boulou »

Je suis pleinement conscient des responsabilités qui, avec mes colistiers, m’incomberont.

J’ai constitué une liste rajeunie et largement renouvelée, composée de femmes et d’hommes motivés avec de solides compétences, capable de réveiller, faire évoluer mais aussi gérer notre ville.

Mon expérience m’a montré que la gestion d’une commune est devenue une affaire de spécialistes et de techniciens compte tenu de la complexité et de l’accumulation des normes.

De quel bilan le maire sortant peut-il se targuer ?

-Où est passé le projet de l’autoport avec son hôtel, ses cinémas et ses 400 emplois ? Disparu par un tour de passe-passe !

-Où est passé le transfert des ateliers municipaux ?

-A quoi ont servi les cinq millions d’euros empruntés ? Pourquoi dès 2022 la hausse de la taxe foncière bâtie et des taxes d’urbanisme contrairement aux engagements du maire actuel lors de sa campagne ?

-Qu’en est-il de la pose de la première pierre du collège, si souvent annoncée, si souvent repoussée ? A coup sûr, nous aurons un joli coup de communication avant les municipales pour occuper la presse locale. Certes, nous aurons à la rentrée l’inauguration de l’école primaire. C’est le minimum syndical pour un maire car je rappelle que c’est la première des compétences transférées et financées par l’Etat aux communes.

Chaque Boulounencq peut les constater au quotidien. La délinquance augmente, les incivilités sont grandissantes sans que la mairie n’exerce un véritable pilotage de la police municipale pourtant formée et opérationnelle durant les mandats précédents. La vidéo-protection ? Il aura fallu attendre cinq années pour que les caméras existantes fonctionnent à nouveau.

Avec mes colistiers, nous aurons une autre pratique de l’action municipale. En s’appuyant sur les forces vives (entreprises, associations durement impactées pendant ce mandat, délégués de quartiers responsabilisés, citoyens). Nous impulserons des Référendums d’Initiative municipale si la nécessité se fait sentir. C’est ainsi que nous concevons l’exercice d’une véritable démocratie locale participative et non pas en décidant unilatéralement des aménagements comme celui du Pescadou.

Nous réaffirmerons aussi la place du Boulou au sein de la communauté de communes du Vallespir (CCV). Le maire lui a abandonné toutes les compétences possibles ou à d’autres organismes. Ce fut d’abord le tourisme, puis l’eau potable (entraînant une hausse de 40 % du prix). En raison des problèmes liés à la gestion communale, les associations (baisse des subventions) mais aussi la population (programme d’animation famélique) ont été les grands perdants de ce mandat.

Que dire également du manque de courage et d’engagement politique dans les décisions prises au sein de la CCV : l’exemple le plus récent est la question de la piscine intercommunale sur laquelle le Maire n’a jamais défendu les intérêts de la Commune bien malgré moi !

Le Boulou a des atouts. Il est grand temps qu’une équipe nouvelle les mette en Å“uvre”.

 

Patrick Francés