(Communiqué)
–“Les conseillers départementaux du Rassemblement National des Pyrénées-Orientales dénoncent avec force la motion présentée par la Majorité socialo-communiste du Conseil départemental. Derrière cette tentative maladroite de défendre les collectivités locales face aux restrictions budgétaires, se cache l’échec patent de décennies de gestion désastreuse de la gauche.
Une motion hypocrite face à des décennies d’échec
Cette motion, prétendument au service des intérêts de nos concitoyens, masque mal les responsabilités historiques de ses auteurs dans l’asphyxie budgétaire actuelle. Depuis des années, ces mêmes élus ont soutenu des politiques nationales qui ont systématiquement affaibli les départements, au détriment des services publics et des habitants des Pyrénées-Orientales.
Immigration incontrôlée : un poids insoutenable pour nos départements
L’un des principaux fardeaux qui pèse sur les budgets départementaux est lié à l’immigration incontrôlée, encouragée par le laxisme migratoire de la gauche. Les dispositifs sociaux comme l’Aide sociale à l’enfance (ASE), le RSA ou encore l’hébergement d’urgence, déjà fragilisés, se retrouvent saturés par des flux migratoires toujours croissants.
Les dépenses liées à cette gestion chaotique atteignent plusieurs milliards d’euros à l’échelle nationale, étranglant les finances locales. Localement, l’explosion du budget de l’IDEA par exemple du fait de l’accueil des MNA en est la preuve flagrante (18M€ en 2018 – 27M€ en 2023). Pourtant, cette motion reste muette sur les moyens de freiner ces dérives ou d’empêcher les abus qui gangrènent ces dispositifs vitaux.
La réforme territoriale : un abandon des territoires ruraux
Depuis la loi NOTRe de 2015, imposée par la gauche, les départements ont vu leurs compétences éclatées au profit d’entités technocratiques et éloignées des réalités du terrain. Cette réforme a désorganisé l’action publique et généré des surcoûts administratifs qui pèsent lourdement sur les budgets.
Les Pyrénées-Orientales, comme d’autres départements, sont les victimes directes de cette décentralisation déguisée, éloignant toujours plus les élus de terrain des besoins réels de leurs concitoyens.
Dette et fiscalité : le double langage de la gauche
Les élus de la gauche locale, qui critiquent aujourd’hui l’austérité budgétaire, oublient de mentionner qu’ils ont soutenu des gouvernements successifs ayant systématiquement aggravé la dette publique, imposé une fiscalité punitive et étranglé financièrement les collectivités locales. Contrairement à l’État, les collectivités n’ont pas le droit de voter des budgets déficitaires. Cette contrainte, preuve de leur gestion responsable, est rendue impossible par les choix calamiteux imposés par l’État.
Nos solutions : restaurer le bon sens et la souveraineté locale
Face à cet abandon organisé, le Rassemblement National propose des mesures concrètes pour libérer les départements de leur carcan :
– Rétablir une maîtrise des flux migratoires, en conditionnant les aides sociales à la nationalité française.
– Revenir à une véritable décentralisation, en restituant les compétences départementales et en supprimant les structures administratives inutiles.
– Réclamer une réforme globale de la fiscalité locale pour assurer l’équité entre territoires. Par exemple via la revalorisation des DMTO (Droits de Mutation à Titre Onéreux) grâce à son déplafonnement.
– Dégager des marges budgétaires en exigeant une compensation intégrale des transferts de charges imposés par l’État, tout en conditionnant cette compensation à une évaluation rigoureuse des politiques nationales. Cela implique d’éliminer les subventions inutiles accordées à des associations militantes et de recentrer les finances publiques sur les véritables priorités locales, au service direct des citoyens et des territoires.
Un appel à la responsabilité
Nous refusons que les habitants des Pyrénées-Orientales continuent à subir les conséquences des échecs de la gauche. Nous appelons à un débat public transparent et exigeons des mesures audacieuses pour mettre fin à l’asphyxie budgétaire qui étrangle nos collectivités et pénalise nos concitoyens.
Les conseillers départementaux du Rassemblement National des Pyrénées-Orientales s’engagent à défendre sans relâche une politique basée sur le bon sens et l’intérêt général”.
Louis Aliot, maire de Perpignan, 5e vice-président de Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), conseiller départemental
Carla Muti, conseillère municipale de Canohès, conseillère départementale