(Communiqué)

 

Sandrine Dogor-Such, députée de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, communique :

 

“Membre de la commission des Affaires sociales, je suis particulièrement engagée dans la lutte contre les déserts médicaux.

Force est de constater que la fracture sanitaire ne cesse de s’accroître entre les territoires.

Notre système de santé souffre d’inégalités d’accès aux soins d’origine géographique. Ces déserts médicaux concernent les espaces ruraux, mais aussi certaines villes moyennes ou des zones périurbaines. Il s’agit d’inégalités territoriales avérées dans la répartition des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes…) en particulier des médecins généralistes, et d’un décalage entre une forte demande de soins et une offre déclinante.

Les déserts médicaux concernent une commune sur trois : entre 9 et 12% de la population française vit aujourd’hui dans un désert médical, soit environ sept millions de personnes.

En outre, près de 11% des Français n’ont pas de médecin traitant (environ 6,7 millions).

Enfin, un généraliste sur deux a plus de 60 ans et le nombre de médecins actifs continuera à baisser au moins jusqu’en 2030.

Il en résulte une conséquence dramatique : deux millions de Français chaque année renonce à se soigner.

Le Rassemblement National demande depuis longtemps l’abrogation du numérus clausus. Il a été partiellement levé en 2021, mais les conséquences de cette mesure mettront encore des années à se faire sentir.

Nous demandons également la création d’un dispositif visant à favoriser la présence d’internes en médecine dans les zones sous-denses.

Enfin, nous demandons la modulation de la rémunération de la consultation selon le lieu d’installation, sans différence de coût évidemment pour le patient”.

 

Sandrine Dogor-Such, députée de la 3e circonscription des P-O