(Communiqué)

 

 

 

« Depuis des mois, le groupe du Rassemblement National n’a eu de cesse de proposer des mesures et un contre-budget de cinquante-sept propositions qui auraient permis à la France de se doter d’un budget respectueux du mandat que nous ont confié nos 11 millions d’électeurs pour porter leurs revendications sur le pouvoir d’achat, l’immigration, la sécurité, les retraites

 

 

Jusqu’au bout nous avons demandé au gouvernement de prendre en compte nos dix lignes rouges, issue de ces cinquante-sept propositions.

Le Premier ministre, en rejetant aujourd’hui notre amendement sur le renoncement total à la désindexation des retraites, a refermé la porte à ce compromis qui aurait permis d’améliorer partiellement le budget pour éviter le pire.

Il sera donc censuré.

Le respect de nos électeurs est notre boussole.

Derrière Michel Barnier, nous ne permettrons pas un gouvernement Jean-Luc Mélenchon ou Marine Tondelier, qui ferait l’objet d’une censure immédiate.

L’incertitude dans laquelle nous entrons ont pour seuls responsables Emmanuel Macron et Gabriel Attal.

Derrière eux, c’est le parti unique, issu d’une alliance du déshonneur aux élections législatives entre l’extrême gauche et les macronistes, qui sont en cause, par leur refus de l’alternance.

Nous ne sommes pas responsable ni de la crise institutionnelle, ni de la crise économique. Nous Nous ne sommes pas à l’origine du record du déficit commercial, du record du déficit public, des mensonges sur les projections budgétaires, du refus de composer avec le premier parti de France.

La stabilité, ce n’est pas d’accepter l’inacceptable !

Ni le chantage, ni les menaces ne nous empêcherons de voter mercredi la censure du gouvernement Barnier, qui ne s’est pas montré à la hauteur de la situation politique française. »