Ces Catalanistes qui, régulièrement, sans (aucun) doute parce que à court d’argument qu’ils sont, (r)habillent dans leur jargon identitaire l’actuel maire de Perpignan, Louis Aliot (RN), en lui reprochant notamment l’absence de racines locales, comme s’il débarquait d’une autre planète, vont devoir revoir leur copie… et en être pour leurs frais (vestimentaires et de bouche)…

 

En effet, plusieurs actes, issus du fonds administratif ancien de la Ville de Perpignan, et déposés aux précieuses Archives départementales des P-O, viennent attester que “des Aliot ont été consuls de Perpignan” ! C’était au XVIe siècle, bien avant le Traité des Pyrénées (7 novembre 1659), signé sur l’île des Faisans (ça ne s’invente pas) et lors duquel l’Espagne a donné à la France le Roussillon et la Cerdagne…

 

Exemples :

-Johan Aliot a bien été 5e consul en 1504
BB7 (112Edt24)
Llibre dels “ordinacions” (Livre des ordinations) contenant un choix des ordonnances des consuls de Perpignan (1275-1508)

-Jaume Aliot a été 4e consul en 1556
BB28 (112Edt45)
Registre dit de “Totis” contenant des ordonnances des consuls et des décisions administratives ; des ordonnances de conseils de la Ville (1553-1557)

-Jacobus Aliot a été 3e consul en 1564
BB30 (112Edt47)
Registre dit de “Totis” contenant des ordonnances des consuls et des décisions administratives; des ordonnances de conseils de la Ville (1561-1569)

-Jacobus Aliot a été 2e consul en 1573
BB12 (112 Edt29)
Liber juramentorum consulatus ville perpiniani ; Livre des serments du consulat de la Ville de Perpignan – Serments des officiers de la ville à leur entrée en fonction (1565-1667). Dans la signature de ce dernier acte, on peut lire que Jacobus (Jaume, Jacques) Aliot est devenu « bourgeois honoré » c’est-à-dire qu’il appartient à la classe la plus élevée de la société…

Des recherches d’autant plus passionnantes que, politiquement s’entend ici, parmi ceux qui s’égosillent et crient avec le “llop” pour dézinguer les origines hors sol roussillonnais du maire de Perpignan Louis Aliot (2020 – ), lui reprochant de débarquer d’une autre galaxie, parmi ceux donc qui s’estampillent et s’intronisent membre de la liste des vice-rois de Catalogne, descendants d’Alphonse 1er (1162 – 1196) ou de Charles III (1705 – 1714), nombre d’entr’eux ont des patronymes absents des branches de tout arbre généalogique “made in Catalunya”… Pas la moindre trace d’un aïeul, ni d’un lieu ni d’un personnage éponyme… Pas même présents sur une étiquette de vin dans les rayons de Gran Jonquera, Tramuntana et chez Escudero (Euromercat) ! Amusant, non ?

Il ne manquerait plus maintenant que l’Homme de Tautavel retrouve ses papiers d’identité avec pour aïeul un certain… Aliot !

 

L.M.