L’ancien maire de Gérone (Espagne), député européen exilé à Bruxelles à des fins politiques, Carles Puigdemont (parti Junts), a décidé de briguer la présidence de la Generalitat de Catalogne (région autonome espagnole de Catalogne). Il avait annoncé la semaine dernière. Il l’a confirmé hier soir à Elne, devant un public strictement conquis et acquis à sa cause, chez son ami le maire communiste d’Elne et 1er vice-président du Conseil Départemental des P-O, Nicolas Garcia

 

Manque de bol pour Carles Puigdemont, la présence sur le sol roussillonnais, ce même jeudi 21 mars 2024, d’un ministre de la République Française, Christophe Béchu, en charge de la Transition écologique et de la Cohérence des territoires, lui a volé la vedette, médiatique en tout cas. Il suffit pour s’en convaincre de voir la Une de la presse locale “made in Occitanie”

Depuis plusieurs jours, la fidèle clique catalaniste traditionnelle présente dans les P-O, emmenée par une élue du Département66 et un ancien maire du littoral, rechercherait un local d’environ 200 m², à Perpignan, en ville de préférence, pour y installer la base arrière du combat électoral que compte bien mener Carles Puigdemont pour récupérer la présidence de la Généralité de Catalogne, à Barcelone, le 12 mai qui vient. Date annoncée par l’actuel président de la Generalitat, Pere Aragones (ERC), pour des élections anticipées.

Pour l’instant, à ce jour, le parti de Carles Puigdemont, Junts, n’est pas donné favori à ce scrutin. Selon les instituts de sondage, il arriverait seulement en 3e position, loin derrière le PSC (Parti socialiste catalan) et après l’ERC (Esquerra Republicana de Catalunya), la Gauche républicaine de Catalogne.

 

L.M.