Il est facile de faire un tour dans les rues des communes de la métropole Perpignan Méditerranée pour voir les amoncellements d’ordures ménagères et de cartons qui débordent des conteneurs…

Ce lundi 5 février 2024, cela fait cinq jours que les éboueurs de la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) sont en grève reconductible, sur des revendications concernant aussi bien leur pouvoir d’achat que leurs conditions de travailce à l’appel du syndicat CGT Territoriaux de Perpignan (mairie – PMMCU – CCAS).

“Malgré des tentatives pour briser la grève, qui apparaissent de plus en plus désespérées, les agents grévistes démontrent que leur travail invisible du quotidien ne peut pas se faire sans eux (…)”, souligne LA CGT. “Cela fait trop longtemps que les élus et la Direction de la valorisation des déchets (DVD-EP) baladent les agents, ceux-ci veulent des négociations sur leurs revendications avec les élus de PMM. Valoriser le métier, ce n’est pas floquer les camions, c’est garantir une vraie carrière aux agents, des rémunérations qui permettent de vivre dignement, de meilleures conditions de travail et de sécurité”.

 

Les éboueurs en grève à l’appel de LA CGT réclament : l’obtention de la prime “dite pouvoir d’achat” ; la mise en place des ticketts-restaurant ; un avancement de grade et de promotion à la hauteur de l’engagement des agents ; l’augmentation de la prime pour chauffeurs de façon à ce qu’elle soit égale à celle des “ripeurs” ; une réelle augmentation des effectifs ; le retour de la collecte des poubelles jaunes du tri (C1 DMR) chaque semaine ; l’abandon de la mise en place du port du casque pour les “ripeurs”.

 

-“Ce métier étant essentiel pour la société, les agents de la collecte des déchets de PMM doivent pouvoir être respectés”. (LA CGT)