(Communiqué)

 

 

-“Le Maître surréaliste revient !

Sur le fond… oui j’approuve de vouloir animer notre Perpignan, et d’honorer le passage du Maître Dali depuis la Gare de Perpignan jusqu’à San Vicens.

Le souci c’est un manque de concertation ! Un départ, loin du Centre du Monde, un samedi soir d’août en centre-ville, quels seront les commerces ouverts ? Mes amis restaurateurs autour de la place Catalogne sont fermés cette semaine là aux trois-quarts… De plus, à une date erronée puisque la descente triomphale est – de facto – le 27 août 1965 !

Nous pourrons alors mesurer les retombées économiques de “l’événement” un samedi soir avec les commerces fermés.

Il faut dire qu’il faut s’empresser de gérer la gestion calamiteuse des animations de cet été “Les Jeudis de Perpignan” réclamés par les acteurs du Tourisme, et même “Têt en Fêtes” dont le premier bilan semble fort mitigé au nord de la ville ! Mais nous en reparlerons…

Sur la forme… énoncer, clamer et écrire que ce “défilé surréaliste” serait la première édition : ceci est totalement faux.

Mon commentaire avec un peu de mémoire, d’une citoyenne de Perpignan pour certains événements autour du Centre du Monde… et de Dali.

Comme annoncé, ce samedi 24 août 2024 ne sera pas “une première édition” mais un “plagiat” un remake, dont le budget dépassera certainement et largement les premières éditions ! de 2012 et de 2015 – Ce sera sans doute une première pour l’ère de Monsieur le maire actuel…

J’ai eu l’honneur de côtoyer et de travailler avec le Capitaine Moure, le dernier secrétaire du Maître, de l’éminent Monsieur Erasmy et de beaucoup d’autres… des personnalités de la fondation… Donc je ne peux me taire.

Pour information, outre la descente triomphale de 1965, il faut se remémorer que deux parades en l’honneur de Dali ont déjà eu lieu à Perpignan, notamment initiées par l’association des commerçants et artisans de l’avenue de la Gare – avec une rétrospective accompagnée par la CCI, sur un VISA OFF et 66 commerçants jouant cette folle aventure -, en septembre 2012 et la fameuse Compagnie Malabar.

Puis, d’autre part, avec l’Office du Tourisme de Perpignan (de l’époque) en clôture des fameux “Jeudis de Perpignan” après la pose des choux en Gare. Un cortège s’élançait sur l’avenue du Général de Gaulle (avenue de la Gare) vers le centre-ville avec un réel défilé concocté par Boîtaclous sur un torrent d’élucubrations daliniennes : c’était le 26 août 2015.

Enfin, et pour clore mon propos, revoyons des images de la Compagnie Malabar, descendant notre chére avenue du Général de Gaulle sur un char et sa parade surréaliste, folle en musique et déambulations, en compagnie de Dali et Gala jusqu’au Castillet ; donc rien de nouveau dans cette troisième édition de 2024, si ce n’est qu’une mauvaise date, et un copié collé… comme d’habitude !

Petite précision finale, quant au “Dali des Pritchard’s” qui trône actuellement devant les Dames de France – place Catalogne – depuis 2017, ce dernier a été restauré à cette période et hissé sur une haute chaise fabriquée à cette intention par les ateliers municipaux de la Ville de Perpignan. Auparavant il était au Centre du Monde au coeur de la toiture de l’ancienne Gare de Perpignan (pour le défilé de la C° Malabar) et bien avant il était en haut du Palmarium à Perpignan – place Arago – sur l’ancienne antenne de l’Office de Tourisme en cÅ“ur de ville… désormais transformé en accueil de Police municipale…

Le voyage de ce “Sacré Dali”, nous fait toujours rêver, mais surréaliste ou pas, l’ancienne équipe avait déjà bien Å“uvré sur le sujet !”

 

Chantal Gombert
Conseillère Municipale d’Opposition à Perpignan.