Réorganisation du Plan de Stationnement et de Circulation, Quartier Saint-Assiscle Est : une nécessaire mise au point…

 

Sous ce titre, Xavier Baudry, adjoint au maire, communique :

 

“Depuis début janvier, de nombreuses critiques, teintées parfois de contre-vérités, circulent sur le projet de réorganisation du Plan de circulation et de Stationnement, dans le quartier Est de Saint-Assiscle, initié par la mairie de Quartier Ouest.

Le secteur Saint-Assiscle Est (partie comprise entre l’avenue de Prades, l’avenue de la Massane, l’avenue Abbé Pierre et le Boulevard de Saint-Assiscle, hormis le secteur de la rue des Raisins) rencontre depuis des années des problèmes de circulation et de stationnement.

La densification urbaine et l’ouverture de la Gare TGV sur Saint-Assiscle, génèrent de fait, une augmentation importante des flux de circulation, entraînant parfois la prolifération de véhicules ventouses sur un quartier déjà au bord de la saturation.

Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe municipale, face aux nombreuses plaintes des habitants, et bien déterminés à leur apporter des solutions, les élus en charge du secteur ont décidé, avec le soutien de l’Association de Quartier, la mise en œuvre d’une révision complète des Plans de Circulation et de Stationnement sur le périmètre concerné.

La solution proposée, accompagnée par la mise en place du « Stationnement résidentiel », devait améliorer la rotation des véhicules, rendre mécaniquement les emplacements aux habitants, et favoriser le Commerce de Proximité : cette mesure ayant fait ses preuves sur le quartier de La Gare (ancienne) qui connaissait les mêmes problématiques.

Dans le détail, là aussi afin de mettre fin aux informations les plus loufoques, la tarification envisagée était de :

– 50 Centimes par jour ouvré (entre 9h00 à 12h et de 14h à 18H) pour les riverains (soit au maximum 11€ par mois).

– 1 € la demi-journée pour non-résidents

(Ainsi que la matérialisation et la signalisation des emplacements « arrêt 20 minutes » gratuits dédiés aux Commerces).

Concomitamment à ces mesures, la Ville de Perpignan a entrepris de rattraper le retard accumulé depuis 25 ans en matière de Voirie, en procédant aux travaux suivants :

-Les trottoirs du secteur Condorcet, avec un parvis digne de ce nom et cheminement piéton sécurisé devant l’Ecole Condorcet (85 000€).

-La continuité piétonne et le stationnement angle rue Pascal Marie Agasse / Avenue de la Massane (68 000€).

Et dans un avenir proche, sont programmées les requalifications de la rue Buffon (dans le cadre de l’installation de la maison France Service dans les locaux de La Poste) pour un investissement de 150 000€ environ, mais aussi celle de la rue Lacaze-Duthiers (après la réfection des réseaux par l’Agglomération) d’ici la fin du mandat, pour 300 000€.

Toutes ces projets qui semblaient faire l’unanimité, avaient été clairement annoncés lors d’une grande réunion publique, en présence de Monsieur le Maire, Louis Aliot, en date du 22 octobre 2021.

Depuis lors, plusieurs personnes, se targuant sur les réseaux sociaux d’avoir le soutien d’élus n’ayant pas de mandat sur la Ville, et non résidentes à Saint-Assiscle, ont initié une pétition papier contre le projet de Stationnement résidentiel, très relayée par la Presse locale ces dernières semaines.

Plus en détail, ce sont très précisément 471 signatures sur le papier (et non 1200 comme annoncé dans le journal local) qui ont été recueillies. Le plus étonnant, quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que 35% des signataires n’habitent tout simplement pas Perpignan ou pas le secteur concerné (en rapport avec population de 4000 habitants environ sur le quartier).

N’étant pas dogmatique sur ces questions, et face aux interrogations, la Municipalité procédera à une consultation plus affinée, avant toute mise en œuvre ou pas, de cette mesure qui est, pour le moment mise en retrait.

La révision du Plan de Circulation (changements de sens de circulation ou mises en sens unique) et la matérialisation des emplacements sont cependant maintenues (conformément au plan distribué aux habitants du périmètre concerné et avec des arbitrages au cas par cas).

Donc acte”.

 

Xavier Baudry