Stéphane Plaquin, Clara Thomas, David Peytavi et Fabrice Chapuy.
Permettre aux élèves de développer leurs compétences en situation réelle, sur un lieu patrimonial chargé d’histoire, proposant un projet scientifique et éducatif unique dans la Région Occitanie
Collaboration jeunes du lycée Joan Miro (Perpignan) et de l’IME La Mauresque (Port-Vendres).
C’est l’objectif qui a permis à des élèves en section CAP Agent de Propreté et d’Hygiène et Jardiniers Paysagers du Lycée Joan Miro de Perpignan (EREA), d’intervenir à plusieurs reprises sur le fort de la Batterie 500 depuis deux ans, avec l’aide précieuse de leurs mentors de l’association AFDET (Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique).
Dans un but de collaboration et de partage entre établissements de formation, le chantier pédagogique a pris une dimension plus importante dernièrement avec l’intervention de jeunes de l’IME La Mauresque de Port-vendres de l’association Joseph Sauvy.
Pour valoriser le travail réalisé par les jeunes et présenter le projet éducatif et scientifique en cours de développement, Clara Thomas, sous-préfète de l’arrondissement de Céret est venue rencontrer les différents protagonistes. Accueillie par Stéphane Plaquin, commandant de la Réserve citoyenne, gestionnaire du site et initiateur du projet, David Peytavi, enseignant responsable du projet pédagogique et Réserviste opérationnel, Mme la sous-préfète a été entourée de personnalités dont le colonel Fabrice Chapuy, délégué militaire départemental des P.-O., Jean-Louis Bellet, adjoint au maire de Port-Vendres en charge du patrimoine, Vincent Netti, élu de la commune et Christine Pohl, Proviseure du Lycée EREA Joan Miro de Perpignan et Mme Girard, Secrétaire générale.
Le fort de la Batterie 500 deviendra prochainement une station climatique et un observatoire de la nature et de l’espace, dédié à la recherche scientifique, à l’étude de l’environnement et du ciel, mais aussi à la transmission aux jeunes générations.
Ce projet, soutenu par la Ville de Port-Vendres, le Département66, la Région Occitanie, la DMD66, la préfecture et la SAS ONE, mobilise de nombreux partenaires scientifiques de renom : CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CEA (Commissariat à l’énergie atomique), CNES (Centre nationale d’études spatiales), IN2P3, l’Observatoire de Paris, et l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer.
Sous la direction scientifique d’Élisabeth Blanc-Cassagne, directrice de recherche au CEA, le lieu étudiera des phénomènes atmosphériques et cosmiques de pointe.
Félicitations à ces jeunes qui ont œuvré sans compter pour entretenir ce lieu exceptionnel avec l’aide de leurs enseignants et responsables pédagogiques : Catherine Moreno, Bruno Oms, David Peytavi, Karen Lavigne, les formatrices en travaux paysagers de l’IME La Mauresque. Un projet ancré dans le réel et dans l’éducation, incarnant une belle passerelle entre formation et implication citoyenne.