André Forestier est presque né avec un pinceau et un crayon entre les doigts. Il a commencé à dessiner à l’école, il y a plus de sept décennies. Depuis, il ne s’est jamais arrêté. Tout inspire cet homme dynamique, à la curiosité débordante : la famille, les amis, les balades (il est un randonneur invétéré), les nombreux voyages sous toutes les latitudes. Seules les natures mortes l’intéressent peu. « Je n’aime pas que le tableau soit figé. Il faut beaucoup de mouvements et de personnages »

 

 

D’un point de vue technique, le graphite, la peinture à l’huile, la mine de plomb, la gouache ou l’aquarelle comptent parmi ses préférences. « Je ne peins jamais au pinceau. Je préfère utiliser le couteau, la main, j’ai un rapport très physique, très charnel avec la toile ».

Il résulte de cette démarche une œuvre riche en couleurs fortes, en mouvements. Directement inspirées de séjours en Mongolie, en Afrique, et plus proches de nous, dans des régions viticoles de l’Hexagone, certaines toiles respirent le silence, la paix : de bienfaisantes sensations en cette époque trouble.

 

 

En pratique

Exposition visible jusqu’au 30 mars

Galerie des deux-Clochers – Au-dessus du Cloître – Avenue Georges Clemenceau – Du lundi au samedi de 9H 30 à 12H et de 14H à 17H – Entrée libre – + d’Infos. tél. 04 68 89 84 33