Aux lendemains de la 49e édition du Salon nautico internacional de Barcelone, en Espagne, où Catana a présenté avec succès le “47” (successeur du “471”), et avant le prochain rendez-vous de la spécialité, également incontournable, en Allemagne (du 22 au 30 janvier 2011, à Dusseldorf), le chantier naval solidement implanté dans la zone technique du port de Canet-en-Roussillon, Catana, dévoile tous les détails de son prestigieux “59”, lors de la 50e édition du Nautic de Paris, qui se déroule actuellement et jusqu’au 12 décembre 2010.
          Déjà, la rédaction du bimestriel “Multicoques Mag”, dans son numéro 144 (décembre 2010/ janvier 2011), intitulé “Spécial salon nautique”, faisait le point sur tous les multicoques du marché, et en particulier sur le “59”, en précisant les dimensions : 17,9m de longueur, 9,41m de largeur, 23m pour la hauteur du mat (et 100m2 de surface pour la grande voile), deux moteurs de 110cv chacun côté puissance, deux réservoirs de 400 litres pour le fuel (idem pour l’eau)…
          Ce week-end, à la lecture du Figaro Plus, consacré justement au Salon nautique de Paris, on apprend de la bouche de Nicolas Pistre, responsable marketing de Catana (140 personnes, 25 millions de chiffre d’affaires), que la santé financière de l’entreprise s’est nettement améliorée depuis la rentrée : “C’est reparti depuis septembre et les salons d’automne. Notre atelier de fabrication peut compter quatre bateaux vendus, trois autres dont la production n’avait pas commencé et bientôt d’autres vente non encore finalisées”.
          Ce qui de l’avis du journaliste du Figaro, Charles Gautier, auteur de l’article en question publié ce week-end, “est pas mal pour ces catamarans de grand luxe, qui se vendent entre 500 000 euros et plus d’un million d’euros, et qui attirent les (très) riches propriétaires, peu sensibles à la crise, ou encore les agences de voyages spécialisées qui peuvent proposer des cabines séparées sur les voiliers…
          – “Le Catana 59 présenté au Nautic 2010 porte les espoirs du chantier naval de Canet-en-Roussillon (…). Notre activité, poursuit Nicolas Pistre, est assurée pour plusieurs mois, notre objectif est d’une vingtaine de bateaux par an”.
          Il est à noter que, en 2010, en France, et à ce jour, 18 997 bateaux ont été immatriculés en France (contre 25 391 en 2007, 12 391 en 1997, 22 978 en 1988…).
          Les 18 997 immatriculations de cette année se répartissent ainsi : 8 252 pour les bateaux de moins de 5 mètres de long, 4 318 de 5 à 6 mètres de long (…) et 717 pour les plus de 12 mètres.
          Enfin, 13 690 immatriculations ont concerné des bateaux à moteur, 2 611 des voiliers et 2 696 les divers (aviron, canoë, etc).