(Vu sur la Toile)

 

Lot-et-Garonne : un marcassin se réfugie chez elle en fuyant une battue, le préfet l’autorise à l’adopter
(E.P. РR̩daction journal 20 Minutes)

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L’animal, âgé de seulement quelques mois, a trouvé refuge dans le jardin de Véronique lors d’une battue

 

Journal 20 Minutes.-  Ils vont pouvoir rester copains comme cochons. Une manifestation de soutien était prévue ce lundi pour que Woody, un marcassin qui s’est réfugié lors d’une battue chez une habitante de Lédat, près de Villeneuve-sur-Lot, puisse être adopté par sa sauveuse. Ce jeudi, le préfet du Lot-et-Garonne a enfin accepté en devançant l’audience, « alerté par de nombreuses prises de position en faveur » de cette habitante, explique-t-il dans un communiqué.

L’office français de la biodiversité avait récupéré l’animal le 13 janvier, au grand désespoir de sa sauveuse. Il va bientôt lui être rendu, après des tentatives vaines de le relâcher dans la nature​.

 

« La moins mauvaise solution »

 

Le marcassin s’est réfugié dans le jardin de cette habitante lors d’une battue de chasseurs.

-« Après plusieurs tentatives de le relâcher, il est revenu systématiquement, de plus en plus faible, sans aucune trace de sa mère alentour… », écrit la personne qui l’a recueilli. « Au vu de l’ensemble des éléments portés à sa connaissance, notamment les faits ayant amené à recueillir l’animal, et après les échecs de la détentrice à le rendre à son milieu naturel, le préfet a décidé de régulariser cette situation, considérant qu’il s’agissait de la moins mauvaise solution », poursuit le communiqué. Une victoire pour la famille qui a recueilli l’animal et va le retrouver très prochainement. C’est également une joie pour l’association Vida, qui avait lancé une pétition de soutien.

Le préfet précise toutefois que les conditions de vie du marcassin « devront être adaptées et garantir la sécurité des personnes et des biens, à commencer par celle de sa détentrice, désormais légitime ». Il rappelle dans son communiqué qu’il est interdit de prélever des animaux sauvages dans leur milieu naturel et que « la relation de socialisation avec un humain ruine leurs chances de survie dans le milieu naturel ».