Canal + diffusera lundi prochain deux reportages-enquêtes concernant directement le meurtre de Florence, fille de Edwige Laigle-Denèfle
Spécial investigation, Canal +.

Soirée spéciale Guatemala – lundi 20 octobre, 22h 45

Le film réalisé par Thierry Gaytan, grand reporter français, “Florence Denèfle : une victime oubliée ?”, tourné à Amélie-les-Bains/ Palalda, Perpignan et au Guatemala ; suivi par une autre  enquête tournée au Guatemala :  “Maras sans foi ni loi“, à 23h 10.

 

“Florence Denèfle : une victime oubliée ?”,

Le 24 mars 2010, Florence Denèfle, professeur certifiée, 33 ans, fonctionnaire Française, enseignante au lycée français à Guatemala Ciudad, était enlevée, son corps pieds nus, jeté au bord d’un chemin forestier, retrouvé le 25 mars 2010 à 17 km de son domicile.

Quatre années après ce drame, aucune avancée n’apparait dans la recherche du/des assassins, malgré la récompense offerte par la famille, malgré la forte implication des autorités Guatémaltèques, malgré le travail acharné, quotidien, de l’Ambassadeur, de l’Attaché de Sécurité Intérieure et de la Fondation Sobrevivientes, partie civile de la famille Denèfle au Guatemala

Thierry Gaytan, journaliste d’investigation et Canal + ont enquêté sur l’enlèvement et le meurtre de Florence Denèfle.

La dangerosité de ce pays peut à tout moment atteindre une européenne expatriée. L’enquête montre aussi les difficultés de la famille abandonnée par les plus Hautes Instances Françaises et la nonchalance dont elles font preuve dans cette dramatique affaire donnant à la victime une apparence négligeable, voire coupable

    On n’est jamais ni négligeable, ni coupable lorsque l’on meurt assassiné quels que soient les mobiles du crime.

 

 

 

L’avis de la rédaction de Télérama : Une enquête stupéfiante.

Qui est l’assassin présumé de Florence Denèfle ? Un membre des Maras, l’un des gangs les plus violents de la planète. Spécialisés dans le trafic de drogue, l’extorsion et les règlements de compte, ces voyous latinos couverts de tatouages spectaculaires sont ultra-violents et imprévisibles. Apparus aux Etats-Unis au cours des années 1980, ils ont exporté leurs activités criminelles dans leurs pays d’origine après avoir été
expulsés par les autorités américaines. Aujourd’hui, ils ont mis plusieurs pays d’Amérique latine en coupe réglée.
Vouloir filmer les Maras est une entreprise à haut-risque (le documentariste Christian Poveda y a perdu la vie, il y a quelques années). Après plusieurs mois de contacts, Thierry Gaytán y est parvenu. Il raconte leur quotidien, dans une immersion brute, parfois brutale. Un document dans la continuité de sa précédente enquête (« Paris-Medellin : la route de la coke », grand prix au dernier festival documentaire de New
York).

Coincé entre le Mexique et le Salvador, le Guatemala est l’un des pays les plus pauvres et les plus dangereux de la planète. Guatemala City, la capitale, est aux mains des Maras, des gangs ultra-violents qui pratiquent l’extorsion de biens, les enlèvements ou encore le racket des commerçants. A la tête des réseaux de trafics de stupéfiants et responsables de nombreux assassinats, ces groupuscules mafieux se partagent les différents quartiers de la ville. Les chefs sont reconnaissables à leurs tatouages spécifiques.
La police, dépassée ou corrompue, ne parvient pas à assurer la sécurité des citoyens qui défendent leurs droits en rejoignant des milices armées. Le journaliste a enquêté au sein d’un de ces gangs.