C’est un climat délétère qui empoisonne désormais le quotidien dans la commune d’Argelès-sur-Mer.
Condamné lourdement – lui et son épouse Maryse née Costa – le 12 avril dernier par le tribunal correctionnel de Perpignan, à détruire une maison de 130m2 construite illégalement en 2013 dans la propriété familiale, Antoine PARRA (PS) s’accroche à son fauteuil de maire et refuse toujours de démissionner alors que la moitié de son équipe municipale a officiellement pris ses distances avec lui.
Antoine PARRA demande à ces « dissidents » de démissionner les premiers. C’est le monde à l’envers ! « C’est lui qui est condamné et c’est nous qui devrions démissionner ? », s’interroge un des quatre adjoints qui exigent le départ du maire. « Ce type a perdu la raison. Et maintenant, pour justifier son propos, il essaie de nous faire croire qu’avant lui c’était le Moyen Âge à Argelès… et que c’est son epouse qui a été condamnée et pas lui ! Bonjour la paix du ménage (…). Avec de tels arguments, c’est sûr, les Argelésiens apprécieront ».
Mais les événements prennent une autre tournure, notamment sur les réseaux sociaux, où l’un des enfants du maire a posté un commentaire d’une violence inouïe à partir de menaces à peine voilées (voir notre capture d’écran ci-dessus).
Des personnes se sont senties visées et s’apprêtent à mettre « l’affaire » entre les mains de la justice.
Dans ce contexte, la proposition de médiation du sous-Préfet de l’arrondissement de Céret, Gilles GIULLIANI, arrive bien tardivement…