« Plus de 90 personnes pour la réunion publique organisée par Jean Pierre Roméro et France Beltrami, à Cerbère.

Des sujets ont soulevé de très nombreux applaudissements :

– celui de la route et de la reprise nécessaire du projet de prolongation de la voie rapide jusqu’à Cerbère, condition du développement du tourisme et de l’épanouissement de la commune oubliée depuis 1998, date à laquelle se sont arrêtés les travaux initiés par Jean Rède, et oubliés depuis par le conseiller général, Michel Moly

-celui du centre Bouffard Vercelli et du  ferme engagement pris par le binôme Roméro/ Beltrami de proposer un véritable projet de vie du centre en préservant et accentuant sa spécialisation dans les soins post traumatiques, notamment pour les traumas crâniens. Le centre de Cerbère est exceptionnel en la matière et possède une expertise en ce domaine par la qualité prouvée des soins apportés par ses équipes et par son environnement exceptionnel. Cette spécialisation pourra de plus être offerte par delà la frontière, confirmant ainsi la position stratégique du centre sur la Côte Vermeille. Jacques Manya, médecin urgentiste,  est intervenu et a très clairement expliqué le projet de maintien du centre et de sa spécialité aux cerbériens qui ont été extrêmement attentifs à sa proposition. Le maire de Cerbère, présent tout au long de cette réunion, a confirmé son soutien à ce projet  qui préserve les emplois et la spécificité du centre.

Jacques Manya a rappelé aussi l’historique de ce dossier : en 2013, la direction régionale de l’Agence Régionale de Santé avait refusé le projet de délocalisation totale du centre au profit de l’hôpital de Perpignan. Madame la ministre de la santé Marisol Touraine  a alors pris la décision elle-même de démanteler le centre. La réaction des personnels du centre a freiné le projet et a forcé madame Ségolène Neuville, elle-même secrétaire d’état auprès de Marisol Touraine, à proposer une alternative. Malheureusement cette alternative affaiblit tellement le centre en le transformant en lits de fin de vie, que la disparition du centre ne fait aucun doute à moyen terme. Le rappel de ces faits et de ces décisions permet de bien comprendre à quel point les élus actuels ont négligé un des plus beaux fleurons de notre territoire en matière de santé. »